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Actualités politiques

Guinée: Ibrahima Kassory Fofana devient président par intérim du RPG, l’ex-parti au pouvoir

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En Guinée, déchu il y a plus six mois par un coup d’état militaire le 5 septembre 2021, Alpha Condé ne prendra plus la tête du parti qu’il a lui-même créé dans la clandestinité au début des année 1990. En attendant le prochain président du RPG, un intérimaire a été porté à la tête de l’ancien parti au pouvoir. En réunion extraordinaire, ce jeudi 10 mars 2022, les cadres du parti ont désigné l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana comme président par intérim.

L’après Alpha Condé est donc en marche en Guinée et au sein même du Rassemblement du peuple de Guinée, son parti et l’ex-parti au pouvoir. Ce jeudi, au siège du RPG, Kassory Fofana a été investi président provisoire du parti sous les cris de désapprobation de certains militants.
Mais, Kassory Fofana se dit lui-même surpris du choix porté sur sa personne : « J’ai été agréablement surpris parce que cette désignation à la quasi-unanimité du bureau politique et du comité central a reçu l’onction politique du président de la République depuis sa retraite sanitaire et cela démontre que c’est un grand homme et un politique.

» L’ancien Premier ministre ne se fait pas d’inquiétude malgré la contestation : « Ce sont des petits grincements au sein de la famille politique, ça n’ira pas loin, ça sera très vite maîtrisé je vous l’assure. »

Néanmoins, ce militant explique pourquoi il s’oppose à la désignation de Kassory Fofana : « Si réellement le docteur Kassory veut être président du parti, qu’il attende le congrès ! Les gens doivent respecter les militants quand on parle de leader, c’est les militants, ceux qui votent, ce sont eux qui prennent les coups. Réellement, je vous ai toujours dit que nous ne sommes plus des kleenex politiques, nous nettoyer et mettre dans la poubelle c’est terminé, nous sommes là, nous attendons le congrès. »

Le troisième et dernier Premier ministre d’Alpha Condé en onze ans de pouvoir sera investi sans doute à l’occasion du prochain congrès du parti qui doit se tenir avant la fin de l’année 2022.

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Assemblée nationale : «Bby ne peut passer par aucune procédure pour déchoir Mimi Touré de son mandat» (Dr Mbaye Cissé, juriste)

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Après la conférence de presse du Groupe parlementaire qui a pour but de jouer avec la fibre sentimentale d’Aminata Touré pour l’amener à flancher et à jeter le tablier, le combat pour la déchéance de son mandat est enclenché.

Mais, précise ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Oumar Youm et Cie vont pédaler dans le néant. Car, d’après Dr Mbaye Cissé, juriste et chercheur, interrogé par le journal, Mili Touré a bel et bien le droit de s’arroger son mandat, selon son gré, pour toute sa durée de la 14ème Législature.

«Aminata Touré n’a pas été élue par la Coalition mais par le peuple sénégalais, certes sur la base d’une liste. Et à l’Assemblée nationale, la personne de Aminata Touré compte moins que la fonction de député. La Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ne peut passer par aucune procédure pour la déchoir de son mandat», explique-t-il dans les colonnes du journal.

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Khalifa Sall : « Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat. »

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En 2012, quand  Macky Sall accédait au pouvoir,  l’espoir d’un Sénégal meilleur avait été nourri par tout un peuple. Aujourd’hui, il doit repenser le trajet parcouru, selon l’ancien maire de Dakar. 
Pour Khalifa Sall,  Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat.  Dans la même dynamique, il signale que l’actuel chef de l’Etat n’a qu’une préoccupation : consolider son pouvoir en liquidant ses adversaires politiques. 
« Si on devait, par exemple, tirer un bilan de ses mandats, on se résumerait à combien d’opposants sont allés en prisons ? Macky Sall se prend pour un demi-dieu et ne sait pas que le vrai Dieu l’attend », fait savoir Khalifa Sall.

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L’opposition malienne s’indigne des propos d’Abdoulaye Maïga à la tribune de l’ONU

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Samedi, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre par intérim du Mali, le colonel Abdoulaye Maïga, s’en est violemment pris au gouvernement français ainsi qu’à ses homologues africains. L’opposition malienne réplique et s’indigne à la suite de ces propos.

Le gouvernement français a été comparé à une junte par le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga. De leur côté, le président nigérien Mohamed Bazoum et le chef d’État ivoirien Alassane Ouattara ont été accusés par le Premier ministre malien d’avoir mené une « manœuvre politique » pour conserver le pouvoir. Et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres n’a pas non plus échappé à la critique des autorités maliennes.

Ces propos suscitent l’indignation des opposants maliens, à l’image de Babarou Bocoum, secrétaire politique du bureau politique national du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi). Il pointe non seulement les incohérences du discours du Premier ministre malien, mais aussi son manque d’élégance : « Il [le colonel Abdoulaye Maïga ndlr] attaque ceux qui ont été plébiscités par leur peuple, à tort ou à raison. Il n’appartient pas au Mali ni à un dirigeant malien de dénoncer ou de remettre en cause la légitimité d’un autre chef d’État africain qui est passé par les urnes. Et cela ne peut pas être concevable lorsque ceux qui tiennent ce langage se sont imposés par des armes. Ça manquait de classe, parce que la tribune des Nations unies est une tribune qui a vu passer des éminentes personnalités qui ont réussi à faire passer leur message avec beaucoup de classe et en respectant également leurs confrères. »

Pour Babarou Bocoum, les propos tenus par Abdoulaye Maïga ne sont pas dans l’intérêt du Mali : « Tenir des propos au mépris de tous les corps diplomatiques en s’en prenant à n’importe qui et à tous les étages, ce n’est pas une politique qui honore notre pays, ce n’est pas dans l’intérêt du Mali. Et tenir de tels propos belliqueux, pendant que le pays est en train de crouler, pendant qu’on est dans l’incapacité de protéger les Maliens, au lieu d’appeler les amis du Mali à accompagner le Mali avec un discours responsable. On s’en prend toujours à des gens à tort ou à raison sans que cela puisse apporter une solution aux problèmes que nous connaissons. »

« Ils ont violé la charte de la transition pour se maintenir au pouvoir »

De son côté, Ismaël Sacko, le président du Parti socialiste démocrate africain (PSDA) et membre du Cadre d’échanges des partis politique d’une transition réussie, pointe l’inconstance et l’immaturité de l’État malien : « Nous avons vu un Premier ministre et un gouvernement ingrat, arrogant, imbus qui a préféré brandir les muscles et les menaces comme un coup d’épée dans le lot, sans effet. Ils reprochent à la Côte d’Ivoire, ce qu’ils ont reproché au président Alassane [Ouattara], de faire du forcing, de non-respect de la Constitution, d’un troisième mandant et tout ce qui s’en suit. Mais ils ont oublié qu’eux-mêmes, ils ont violé la charte de la transition pour se maintenir au pouvoir. »

Il tacle aussi le discours du Premier ministre malien concernant les allégations envers la France. Pour lui, il faut maintenant des preuves : « Cela fait presque un mois que partout, sur tous les toits, ils ont crié qu’ils ont des preuves concrètes contre la France. Ils ont eu l’opportunité de s’exprimer devant les Nations unies pour faire un show. Pourquoi n’ont-ils pas présenté une seule preuve convaincante ? Ils ont préféré faire des allégations et terminer par des menaces contre le président [Umaro Sissoco] Embaló, président de la Cédéao, qui a été le premier chef d’État à les soutenir. […] C’est un pleurnichard qui a tout simplement haussé le ton ».

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