Connect with us

Actualités

Guerre en Ukraine: Macky Sall salue «la disponibilité de Poutine pour une issue négociée du conflit»

Publié il y'a

Date :

Le président sénégalais Macky Sall, en sa qualité de président de l’Union Africaine, a eu un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, mercredi 9 mars. Macky Sall a salué l’« écoute » et la « disponibilité » du président russe « à maintenir le dialogue pour une issue négociée du conflit ». Le Sénégal, pourtant considéré comme un allié des Occidentaux, s’est abstenu lors du vote de la résolution de l’ONU condamnant le recours à la force de la Russie en Ukraine. Résolution adoptée à une large majorité. Une position défendue par Aïssata Tall Sall, ministre sénégalaise des Affaires Etrangères.

Que se sont dit les présidents Macky Sall et Vladimir Poutine lors de leur entretien téléphonique ?

Aïssata Tall Sall : Cet entretien téléphonique a eu lieu à l’initiative du président Macky Sall, qui a pensé qu’en sa qualité de président de l’Union africaine, de membre d’un continent tiers à ce conflit, qu’il était possible qu’il s’adresse au président Poutine pour lui demander s’il était possible qu’il accepte un cessez-le-feu durable en Ukraine. Au nom, non seulement de la cause humanitaire, de la cause des droits de l’homme, de la situation que cela pourrait engendrer sur le plan et de la géopolitique mondiale, et l’entretien a été très respectueux l’un de l’autre.

Et est-ce que le président Poutine a répondu à la demande d’un cessez-le-feu durable en Ukraine ?

En tout cas il a promis au président Macky Sall qu’il ferait tout pour trouver une solution dans le dialogue, il a été très attentif, il n’a pas fermé la porte.

Est-ce que le sort des citoyens africains bloqués en Ukraine a été évoqué ?

Le président en a parlé déjà, il avait sorti un communiqué pour juger inadmissible que les citoyens africains soient discriminés et surtout maltraités aux frontières de l’Ukraine, et il a adressé un courrier le 7 mars au président Poutine, et le président Poutine a commencé l’entretien pour lui rappeler qu’il avait bien reçu ce courrier, qu’il avait compris, qu’il y était sensible.

Le 2 mars, le Sénégal s’était abstenu lors du vote de résolution de l’ONU condamnant le recours à la force de la Russie en Ukraine, alors pourquoi cette position ?

C’est une position de principe du Sénégal. Quand il y a eu la situation en Crimée, le Sénégal s’était abstenu, le Sénégal a une doctrine et une jurisprudence sur le plan diplomatique. Et voyez-vous, lorsque la situation a requis que le Sénégal vote contre la Russie au Conseil des droits de l’homme à Genève, et bien le Sénégal l’a fait en toute liberté, en toute indépendance, parce qu’alors il avait considéré que cet exode massif d’Ukrainiens et d’autres ressortissants vivant en Ukraine, était devenu quelque chose d’intolérable, c’est ce que nous appelons notre diplomatie de souveraineté, sans exclusion mais sans exclusive. Le Sénégal est pour la paix, le Sénégal est pour les intérêts africains parce que l’Afrique doit compter dans le concert du monde.

Le non-alignement c’est une notion qui remonte à la guerre froide, alors est-ce qu’aujourd’hui cette abstention ça ne revient pas à cautionner la loi du plus fort ?

Mais non, à quoi assistons-nous ? À une résurgence de la guerre froide exactement. Si le Sénégal et l’Afrique se donnent cette position de pouvoir intervenir en arbitre pour être un acteur de la paix, et bien pourquoi pas.

Est-ce que cette position consensuelle est liée au fait que Macky Sall préside actuellement l’Union africaine, autrement dit, est-ce que la position de Dakar aurait été différente si Macky Sall n’avait pas ces responsabilités ?

Alors oui et non, parce que je viens de le rappeler ça a toujours été une position diplomatique du Sénégal, mais également le président Macky Sall prend en compte le fait qu’il est aussi président de l’Union africaine, or président de l’Union africaine ne lui permet pas très souvent des positions trop tranchées, il faut bien qu’il y ait un médiateur.

Est-ce qu’il y a un embarras à l’Union africaine, dont les pays ont exprimé des positions divergentes, est-ce qu’il y a un malaise ?

Mais non, il n’y a pas d’embarras, chaque État est souverain, ça nous le respectons en tant que président en exercice de l’Union africaine.

Mais l’Union africaine avait appelé dès le 24 février au respect impératif de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine. Est-ce que ce n’est pas contradictoire avec cette abstention ?

Non absolument pas. Quand nous avons appelé à l’intégrité de l’Ukraine, nous avons rappelé un principe fort aux côtés de l’Ukraine. Maintenant, là où nous nous sommes abstenus c’est quand on nous a dit : « venez condamner la Russie », mais quand la situation a évolué dans le sens de cet exode massif, de non-respect des droits de l’homme, de discrimination, là tout de suite nous avons dit non, et nous avons voté contre la Russie à Genève. Cette position du Sénégal est une position réfléchie, ce n’est pas une carte blanche qu’on donne à qui que ce soit, nous donnons notre position qui est une position que tout le monde doit comprendre, ou en tout cas accepter.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances