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​Guerre en Ukraine : les étudiants indiens pris au piège, les relations Moscou-New Delhi mises à mal

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Depuis l’Inde, la guerre en Ukraine semble éloignée et la diplomatie refuse d’ailleurs de prendre une position tranchée sur le conflit. Mais sur internet elle s’invite dans le débat public. Des milliers d’étudiants indiens sont coincés en Ukraine. Les internautes suivent depuis deux semaines le récit de leur difficile rapatriement…

Presque tous les jours, le ministre des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar publie sur son compte Twitter des photos d’étudiants soulagés qui rentrent en Inde depuis Budapest ou Bucarest. Devant les Nations-Unies, l’Inde s’est abstenue deux fois de condamner l’agression de Vladimir Poutine, devant le Conseil de sécurité et devant le Conseil des droits de l’homme.

« Opération Gange »

Pas question de se fâcher avec la Russie, un allié de longue date et un très important partenaire militaire. Depuis le début de la guerre, New Delhi a donc fait du rapatriement de ses citoyens, baptisé « Opération Gange », le cœur de sa communication.

Le problème, c’est que les messages de détresse d’étudiants bloqués sur place s’accumulent sur les réseaux sociaux et font la Une. Comme cette vidéo postée depuis l’université de Sumy en Ukraine, ou l’on voit des dizaines d’étudiants affirmer qu’ils vont mourir s’ils ne sont pas évacués.

La mort d’un étudiant sous les tirs russes à Kiev a aussi soudainement rapproché la guerre du sous-continent et terni la relation avec Moscou qui affirme que les forces de sécurités ukrainiennes se servent des étudiants indiens comme boucliers humains, ce que New Delhi réfute.

Le système éducatif indien en question
Cela a aussi généré une interrogation : pourquoi tant de jeunes indiens sont-ils partis étudier si loin ? La polémique enfle. Ils étaient entre 15 000 et 20 000 à étudier en Ukraine avant le déclenchement des hostilités. Une interview du père de l’étudiant tué, qui explique qu’il a envoyé son enfant en médecine à l’étranger parce que c’était trop cher en Inde a fait le tour des réseaux.

Le ministre des Affaires parlementaires lui a donné raison en affirmant que 90 % des étudiants indiens en médecine partis à l’étranger avaient échoué au NEET, l’examen public d’entrée pour le secteur médical. Les internautes sont donc nombreux à accuser le gouvernement de Narendra Modi de ne pas ouvrir assez de places de concours, ce d’autant que l’Inde manque cruellement de docteurs. « Ils ne seraient pas mort en Ukraine s’ils avaient pu étudier en Inde », peut-on lire sur de nombreux messages.


Un rapport de l’organisme chargé de valider les études médicales à l’étranger a fini d’enflammer la Toile. Il montre qu’en plus de l’Ukraine, des centaines d’Indiens sont partis étudier dans des pays éloignés et parfois pauvres tels que la Biélorussie, l’Azerbaïdjan ou même le Soudan et la Tanzanie.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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