Le couvre-feu sera instauré à 10 heures et a été négocié par Kiev et Moscou.
La Russie a annoncé samedi 5 mars un cessez-le-feu pour permettre l’évacuation des civils de deux villes de l’est de l’Ukraine, dont le port stratégique de Marioupol et la ville de Volnovakha. La décision a été prise après des concertations entre des représentants de Kiev et Moscou. Un peu plus tôt dans la journée, le maire de Marioupol, dénonçait des « attaques impitoyables » par les forces russes sur sa ville « sous blocus. Le ministère a précisé que l’emplacement des couloirs humanitaires et des points de sortie avaient été déterminés en accord avec les autorités ukrainiennes. Suivez notre direct.
La Russie bloque Facebook et restreint l’accès à Twitter. Le Kremlin a procédé vendredi à un sévère tour de vis contre les médias, introduisant de lourdes peines de prison pour toute diffusion d’« informations mensongères sur l’armée ». Un amendement introduit diverses peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison en cas de propagation d’informations visant à « discréditer » les forces armées russes.
L’Otan rejette l’idée d’une zone d’exclusion aérienne. Ses membres n’ont pas donné suite à la demande de Kiev, afin d’éviter de se laisser entraîner dans le conflit, a déclaré le secrétaire général de l’Alliance. « Les Alliés ont convenu que nous ne devrions pas avoir d’avions de l’Otan opérant dans l’espace aérien ukrainien ou des troupes de l’Otan au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe », a expliqué Jens Stoltenberg au terme d’une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance à Bruxelles (Belgique) vendredi.
L’Otan condamne les tirs « irresponsables » sur la centrale nucléaire de Zaporijia. « L’attaque contre une centrale nucléaire démontre le caractère irresponsable de cette guerre et la nécessité d’y mettre fin ». Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a condamné vendredi les tirs des forces russes qui ont touché la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, lors d’une brève intervention au côté du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.