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Guerre en Ukraine: des Syriens souhaiteraient se battre dans les deux camps adverses

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Selon diverses sources, des combattants syriens seraient recrutés pour participer à la guerre en Ukraine aux côtés de l’armée russe ou des forces ukrainiennes. RFI a rencontré au Liban des réfugiés syriens qui souhaiteraient se battre dans les deux camps adverses.

Ce n’est pas un secret. Des dizaines de milliers de combattants étrangers affluent vers l’Ukraine pour prendre part aux combats dans un camp ou dans l’autre. Les autorités ukrainiennes ont officiellement appelé ceux qui souhaitent freiner l’armée russe à se rendre en Ukraine pour s’enrôler dans des « brigades internationales ». Ces volontaires viennent surtout d’Europe mais aussi des États-Unis et de pays d’Amérique latine.

Ces derniers jours, des informations ont commencé à circuler sur la participation à la guerre de combattants recrutés en Syrie par les deux parties en conflit. La question semble assez sérieuse pour qu’elle soit évoquée par l’ambassadeur de Chine au Conseil de sécurité de l’ONU, mardi 8 mars.

Il faut éviter « de mettre de l’huile sur le feu », a déclaré Zhang Jun. « Envoyer des mercenaires ou des armes offensives en Ukraine pourrait faire empirer la situation », a prévenu le diplomate.

Interrogé sur les informations faisant état du recrutement de Syriens par la Russie, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué lors de son point-presse quotidien ne pas être en mesure de les confirmer. « Ce conflit n’a pas besoin que plus de gens viennent de l’extérieur », a-t-il toutefois souligné.

La Russie recruterait des spécialistes de la guerre urbaine

Le 6 mars, le très sérieux Wall Street Journal (WSJ) a publié un article faisant état d’opérations de recrutement par la Russie de combattants syriens. Citant « quatre officiels » américains, le WSJ écrit que les forces russes présentes en Syrie depuis 2015 s’emploient à recruter des combattants syriens afin de profiter de « leur expertise dans les combats urbains pour la prise de Kiev ». Selon le journal, la solde de ces recrues, dont le nombre n’est pas précisé, s’élèverait entre 200 et 300 dollars.

« Nous croyons que les informations selon lesquelles ils (les Russes) recrutent des combattants syriens pour étoffer leurs forces en Ukraine sont véridiques », a affirmé à la presse mardi 8 mars le porte-parole du ministère américain de la Défense, John Kirby.

Le 4 mars, les services de renseignement russes avaient accusé les forces américaines d’avoir transformé leur base d’al-Tanaf, située dans le triangle frontalier syro-irako-jordanien, en « camp d’entraînement pour des terroristes de Daech (groupe État islamique) en prévision de leur déploiement » sur le théâtre d’opération ukrainien. Ce rapport des renseignements russes, publié dans de nombreux médias, ajoute que « les Américains ont libéré fin 2021 des dizaines de membres de Daech originaires de Russie et de la Communauté des États indépendant (CEI, comprenant d’ex-Républiques soviétiques) puis les ont envoyé à Tanaf pour y suivre un entraînement avant de les déployer dans le Donbass ».

La chaîne de télévision panarabe basée à Beyrouth, al-Mayadeen, a rapporté mardi 8 mars que 450 combattants provenant de Syrie sont déjà arrivés en Ukraine via la Turquie pour se battre aux côtés de l’armée ukrainienne.

Citant des sources russes, ce média proche de Damas et de Téhéran affirme que ces combattants viennent du Parti islamique du Turkestan (composé d’islamistes extrémistes d’Asie centrale et de Chine), d’Ansar al-Tawhid (Les partisans de l’unification) et de Hurras al-Dine (les Gardiens de la religion), tous deux proches d’al-Qaîda.

Ce contingent de 450 combattants comprendrait 300 Syriens et 150 hommes de nationalités asiatiques, dont des Ouigours chinois. Leur solde s’élèverait à 1 500 dollars par mois, selon al-Mayadeen. Dans la guerre de l’information sans merci à laquelle se livrent les belligérants du conflit, il est difficile de vérifier l’authenticité et l’exactitude de ces renseignements.  

Une chose est certaine, aussi bien dans les zones gouvernementales que dans les régions échappant au contrôle du pouvoir de Damas, la population syrienne vit au rythme de cette guerre qui se déroule à 2 500 kilomètres de leur pays.

Les Syriens rattrapés par le conflit

Des panneaux représentant Vladimir Poutine et son homologue syrien Bachar el-Assad se serrant la main ont fait leur apparition dans les grandes villes syriennes et sur les principaux axes routiers. Dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest du pays, contrôlée par des jihadistes et des rebelles pro-turcs, des banderoles dénonçant « la barbarie russe » foisonnent.  

L’intérêt pour la guerre en Ukraine a gagné la communauté syrienne du Liban, qui accueille depuis 2011 plus d’un million de réfugiés de la Syrie voisine. « Je veux trouver le moyen de me rendre en Ukraine pour aller en découdre avec les Russes qui ont détruit ma maison », déclare à RFI Raëd, un ouvrier en bâtiment d’une trentaine d’année, originaire de la province centrale de Hama et installé au Liban depuis sept ans. « Vous n’avez pas un contact à l’ambassade d’Ukraine ? », se hasarde-t-il.

Ezzo acquiesce d’un mouvement de tête. « Je compte me rendre à Tripoli (Nord-Liban) auprès d’un ONG turque pour me renseigner », affirme ce chauffeur de pelleteuse.

La discussion s’anime autour d’un feu improvisé pour se protéger du froid. « Si vous voulez vous farcir des Russes pourquoi aller si loin, ils sont juste à côté, en Syrie. Dites plutôt que vous êtes intéressés par les dollars frais. Moi, si je devais y aller, c’est pour me battre avec les Russes qui nous ont débarrassé de Daech », lance Ghazwan, partisan du gouvernement syrien.

La majorité des réfugiés syriens rencontrés penchent du côté de l’Ukraine. Si la plupart se contentent d’exprimer leur solidarité, certains sont résolus à trouver un moyen pour rejoindre le champ de bataille.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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