À travers
l’expérience enrichissante de l’Office nationale des lacs et des cors d’eau,
dirigé par le Directeur Général, Alioune Badara Diop, notre pays a été honoré,
à l’occasion de la visite à Saint-Louis des responsables de certaines Agences
de gestion de l’eau d’Afrique et d’Europe.
Alioune
Diop, par ailleurs, deuxième adjoint au maire de Saint-Louis, Amadou Mansour
Faye, s’est réjoui de la ferme décision de ses hôtes de marque, de venir
s’imprégner de l’expérience de l’Olac.
Autant de
raisons pour lesquelles, il a chaleureusement accueilli cette forte délégation
des responsables des agences de l’eau du Bénin, du Burkina-Faso, du Togo et du
Programme Solidarité Eau, qui a sillonné les interventions de l’Olac.
Le Dg Alioune
Diop a mis en exergue les efforts constants et louables, déployés par l’Etat du
Sénégal, par l’entremise de l’Olac, pour récupérer 1 milliard de mètres-cube
d’eau. Il a précisé que ces ressources en eau sont utilisées pour irriguer des
terres cultivables dans les régions centres, « avec des retombées
économiques et sociales qui permettent d’améliorer de manière significative les
conditions de vie des populations bénéficiaires des actions de
l’Olac ».
Il a laissé
entendre que le Projet Preferlo « aura comme pierre angulaire le transfert
de 600 millions de mètres-cube d’eau vers les départements de Louga, Linguère
et Ranérou, à partir du Lac de Guiers et à travers des canaux à ciel
ouvert ».
Plus
explicite, il a fait savoir que cette eau abondante permettra de mettre en
valeur 46.000 ha de terres cultivables, d’abreuver deux millions de tête de
bétail, d’alimenter en eau potable les populations, de réaliser des projets
d’aquaculture et de restaurer les écosystèmes.
Ces
échanges ont été marqués par la question relative au développement des plantes
aquatiques envahissantes. Dans ce chapitre, le Directeur Général, Alioune
Badara Diop, a expliqué à l’assistance, les techniques qu’il faut
nécessairement mettre en œuvre pour libérer les plans d’eau.
Il a, à
ce propos, souligné qu’il est prévu dans les actions de l’Olac, une lutte
mécanique, chimique, une introduction de poissons dans ces plans d’eau
colonisés par ces plantes aquatiques.
Ainsi, dans le
budget 2020 de l’Olac, le Gouvernement a réservé plus de 600 millions Cfa
destinés à la réalisation des projets pilotes de lutte contre ces plantes
amphibies.
A l’issue des visites effectuées à Mboubène et à Ndiawdoune, en vue de constater de visu la présence des plantes aquatiques envahissantes, Mme Héléne Dentel, chargée d’études de gestion intégrée des ressources en eau (Gire), du Programme Solidarité Eau, s’est réjouie de ces échanges fructueux entre les responsables de l’Olac et leurs illustres invités, insistant longuement sur la nécessité de s’inspirer du travail remarquable effectué par nos partenaires du Burkina-Faso, dans le cadre de la lutte contre ces végétaux aquatiques.
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
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