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Gestion COVID-19 : Que l’Etat arrête de se défausser sur les Sénégalais (Par Thierno Bocoum).

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Cette propension de certains membres du pouvoir à tout mettre sur le dos des populations dans l’échec de la gestion chaotique de la COVID-19 est inacceptable.

Les populations ont bon dos. Qui peut répondre au nom des populations ? Personne. Ils préfèrent s’adresser à une entité qui ne parlera pas et qui ne désignera pas son porte-parole de sitôt.

Quand l’Etat est en pleine noyade dans le lac du mimétisme en ignorant ses réalités socio-économiques, il ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.

Quand l’Etat ne met en œuvre aucune mesure d’accompagnement pour un secteur privé occupant 90% de l’activité économique, il ne doit pas s’étonner que des Sénégalais crient famine.

Quand l’Etat crée des marchés nébuleux autour de la pandémie et enrichit des privilégiés, il ne doit s’étonner que les frustrations s’agrandissent au moment où le plus petit franc du Sénégalais est réclamé pour constituer une manne financière de lutte contre la pandémie.

Quand on demande à ses compatriotes de vivre avec le virus sans les prémunir du risque de mourir du virus en prenant des dispositions exigeant le respect des mesures barrières et le port systématique du masque, on ne doit pas s’étonner du nombre de morts important que nous recensons, presque quotidiennement.

Quel est ce pays sérieux qui a décidé de vivre avec le virus sans mettre en place un mécanisme de sanction contre les citoyens récalcitrants aux mesures barrières ? Il n’existe pas.

Quelle est cette population au monde qui respecte scrupuleusement toutes les mesures d’un gouvernement sur simple recommandation ? Elle n’existe pas.

Quel est aussi cet État sérieux qui exige le port du masque sans en distribuer en quantité industrielle, qui veut sanctionner les récalcitrants sans donner des moyens de déploiement à ses forces de sécurité et de défense ?

Vivre avec le virus doit être accompagné de la présence régalienne de l’État avec des mesures qui s’appliquent erga omnes.

Quand un État finit par faire comprendre qu’il est incapable de gérer une crise et qu’il n’est passable que dans la gestion courante d’un pouvoir, cela dénote un mal profond.

C’est ce mal qu’il faut soigner, corriger.

Respectons tous ces sénégalais qui n’attendaient que des mesures cohérentes pour s’en accommoder.

Il n’y a pas eu d’Etat dans la gestion de cette pandémie. Ni les structures de santé ni le personnel de santé ne l’a senti si ce n’est du saupoudrage qui a vite montré ses limites. Seuls les marchés de riz et autres intéressaient ceux qui nous gouvernent.

Les marchés sont finis, les bras sont croisés.
De grâce qu’ils ne les décroisent pas juste pour pointer d’un doigt accusateur les populations.

Ça suffit !

Thierno Bocoum
President du mouvement AGIR

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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