FRAPP dénonce les bavures policières contre les manifestants arrêtés et exigent la libération de leurs camarades

Le FRAPP (Front pour une Révolution anti-impérialiste Populaire et Panafricaine) a tenu une conférence de presse ce lundi pour dénoncer les tortures subis par leurs compatriotes lors de leurs arrestations le 8 février passé pendant les manifestations concernant l’affaire Sonko-Adji Sarr.

En effet, selon le coordonnateur Guy Marius Sagna, les agents de la BIP (brigade des interventions polyvalentes), ont violemment bastonnés les interpelés en leurs rouant de coup partout sur leurs corps.

Il poursuit en dénonçant la maltraitance subis par leurs compatriotes une fois au commissariat. « Au commissariat de Dieupeul, les policiers demandent à chaque interpelé à quelle ethnie est ce qu’il appartient pour voir s’ils sont « djoolas » ou pas. Au commissariat central, on les a mis dans des cellules très exigües et dans des conditions qui ne répondent même pas aux respect des mesures barrières pendant cette période de pandémie », dénonce-t-il.

Par ailleurs, ils exigent la libération de leurs 19 compatriotes retenus au cap manuel, celle des 8 sénégalais emprisonnés à Ziguinchor et celle de Abass Fall. Et informent qu’ils ont décidé dans les jours à venir d’aller déposer des lettres de contestations aux commissariats de Dieupeul et du Central.