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France: les «gilets jaunes» ont trois ans et les ferments du mouvement sont toujours là

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C’était il y a trois ans, dans les premiers froids du mois de novembre, visage émacié, regard volontaire, Rémi, agent de service en hôpital et « gilet jaune » livrait un témoignage avec sincérité : « On travaille, on travaille. Mais à la fin du mois on n’a rien. Quand vous avez 1 100 euros, vous payez l’assurance d’une voiture, vous payez votre loyer, l’eau, l’électricité, le gaz. Il vous reste quoi à la fin du mois ? Rien. Le 15, on crève de faim. »

Le  mouvement des « gilets jaunes » a surpris la France et fait reculer le gouvernement sur la question de la taxe carbone et du prix de l’énergie.  Emmanuelle Reungoat est chercheuse en Sciences politiques à l’université de Montpellier, elle revient sur ses origines « C’est un mouvement qui s’est focalisé sur le pouvoir d’achat à ses débuts, parce que c’est un enjeu important pour beaucoup de « gilets jaunes », explique-t-elle. Ceci dit, ce qu’on a vu, nous, dans nos enquêtes, c’est que le mouvement était beaucoup plus large que ça. C’est-à-dire qu’il y a aussi toute une partie qui n’était pas touchée par la précarité. » 

Milieu populaire et classes moyennes 

La chercheuse insiste sur la sociologie éclatée des « gilets jaunes », qui n’a pas touché uniquement les plus précaires.« C’est un mouvement de milieu populaire, de classe moyenne. Et on a vu aussi qu’on n’avait pas tout à fait les mêmes populations sur les ronds-points, dans les manifestations, selon le répertoire. Le mouvement était relativement représentatif d’une grande partie de la population française », dit-elle.

Emmanuelle Reungoat note que les motifs de mécontentement des « gilets jaunes » « n’ont pas bougé » depuis trois ans. Pour elle, les « gilets jaunes » qui ont du mal à finir le mois ont toujours les mêmes difficultés économiques au quotidien,« même si parfois le mouvement a pu permettre de mettre en place des réseaux de solidarité et d’entraide ». « Ce ne sont pas les politiques publiques qui ont changé. Et même si c’est un mouvement globalement de travailleurs ou de salariés, la réforme de Pôle emploi, l’assurance chômage ne va pas aller dans ce sens-là. » La question du ressenti d’une indivisibilité ou d’un mépris social, « n’a pas changé non plus », constate la chercheuse.

Vers un retour de la mobilisation ?

La mobilisation a duré très longtemps, mais elle a fini par s’affaiblir. Alors, le mouvement peut-il reprendre  ? « Je pense qu’il ne reprendra pas sous la même forme, s’il reprend. Ceci dit, les motifs de mécontentement sont toujours les mêmes, estime Emmanuelle Reungoat. Ce mouvement a créé des réseaux entre les gens. Même les gens qui se sont désengagés, il y a eu des réseaux de sociabilité, d’interconnaissances entre des gens qui ne se connaissaient pas et de milieux politiques très différents. Ça, ce sont des choses qui restent. Ce sont des réseaux qui potentiellement peuvent se remobiliser, surtout les réseaux amicaux et les réseaux de sociabilité. De là à dire que le mouvement reprendra et sous quelle forme… ça, bien malin qui peut le dire ».

Au total, le mouvement des « gilets jaunes » a mobilisé près de trois millions de personnes fin 2018 et début 2019.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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