Connect with us

Actualités

France: la hausse des prix du carburant tend les usagers et le gouvernement

Publié il y'a

Date :

Depuis plusieurs semaines, les prix du carburant en France ne cessent d’augmenter pour atteindre des records. Une situation qui inquiète le gouvernement tant le sujet est sensible. Fin 2018, il avait lancé le mouvement des « gilets jaunes ». La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a demandé aux distributeurs de « faire un geste dans cette période difficile, en réduisant leurs marges ».  Mais de quels leviers dispose le gouvernement pour contenir la hausse des prix des carburants ?

Le litre du gazole vient de passer la barre symbolique de 1,50 €. La semaine dernière (entre le 4 et le 10 octobre), son prix moyen a atteint 1,53 €, soit plus haut que le précédent record de 2018 qui avait déclenché le mouvement des « gilets jaunes ».  Quant à l’essence sans plomb 95E10, le carburant le plus utilisé en France, il a atteint 1,60 € le litre, proche du record de 2012 où il atteignait 1,64 €.

« Il y a de plus en plus de colère. Ça augmente tout le temps ! »

Illustration dans un hypermarché proche de Nantes : le litre de gazole y est affiché à 1,51 €. C’est l’un des moins élevés de la journée. Emmanuelle touche 1 600 € par mois. Pour cette mère de famille, la situation est difficile. « On commence à avoir la corde au cou, c’est sûr et certain », dit-elle à Matthieu Bonhoure. Son plein a augmenté de 10 euros par rapport à la dernière fois. « Je ne sais pas ce qu’on va faire, se demande-t-elle. Manifester ? Je n’en sais rien. En attendant, on n’a pas le choix. Il faut faire le plein pour aller travailler. » Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux, jaillissent des appels à raviver le mouvement des « gilets jaunes ».

Fabien, autre client de cette station nantaise, s’inquiète aussi : « Là, on est presque à 50 litres et presque 80 euros. Cela a un impact direct sur mon pouvoir d’achat. » Manon, qui doit faire 80 kilomètres chaque jour pour le travail, concède une période est difficile : « On fait plus attention aux courses et on évite les sorties. On privilégie le gazole pour aller travailler, mais à côté, on ne peut pas sortir. » Pour Naily et son mari, quinquagénaires, l’augmentation passe très mal. « Il y a de plus en plus de colère. On trime pour avoir un salaire de misère. Ça augmente tout le temps ! », confie-t-elle.

Une aide spécifique du gouvernement face à cette augmentation ? 

Les automobilistes paient la remontée du prix du baril de pétrole, dont les cours sont portés par la reprise économique mondiale. Actuellement, le baril se rapproche des 84 dollars et la facture risque de continuer à grimper, prévient Patricia Lecompte, du service Économie de RFI.

Le sujet est hautement inflammable pour le gouvernement français, qui demande aux distributeurs de faire un effort et de réduire leur marge. Mais ces derniers rétorquent qu’elle est d’environ 1 centime par litre et qu’il ne serait pas raisonnable de la réduire davantage.

Les distributeurs rappellent au gouvernement que, sur un litre d’essence, l’État prélève près de 90 centimes de taxes, soit plus de la moitié du prix du carburant. La solution pourrait donc venir d’une baisse des taxes. Une piste que n’envisage pas l’exécutif, car ces prélèvements sur les carburants représentent la quatrième recette fiscale de l’État. Pour éviter une nouvelle crise sociale, le gouvernement pourrait s’orienter vers une aide spécifique.

« L’État ne se fait pas d’argent sur le dos des Français »

Les prix du carburant ne sont pas les seuls à s’envoler. Ceux du gaz et de l’électricité ne sont pas épargnés non plus. Le sujet a été abordé à Washington, mercredi 13 octobre, pour le début des assemblées générales du Fonds monétaire internationale (FMI) et de la Banque mondiale. Le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, est présent dans la capitale américaine pour ces réunions. Il tient à défendre l’action de l’exécutif pour réduire l’effet de la hausse des prix de l’énergie.

« Nous voulons protéger les Français contre cette augmentation des prix de l’énergie. Nous avons apporté des réponses immédiates : le chèque énergie – 100 euros supplémentaires début décembre –, le plafonnement des prix de l’électricité, qui n’augmenteront pas de plus de 4% début 2022 alors qu’ils auraient dû augmenter du triple, et enfin le gel des prix du gaz. Ce sont des mesures efficaces et immédiates », a-t-il martelé.

Bruno Le Maire « rappelle que ce sont des mesures coûteuses ». « Le plafonnement des prix de l’électricité, c’est 5 milliards d’euros, le chèque énergie, c’est 600 millions d’euros », énumère-t-il. Ainsi, le ministre dit « à tous ceux qui expliquent que l’État se fait de l’argent sur le dos des Français à cause de l’augmentation des prix de l’énergie : ces propos sont irresponsables et inacceptables ». « L’État ne se fait pas d’argent sur le dos des Français pendant cette crise énergétique, au contraire », insiste-t-il.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances