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Formation techniciens supérieurs de Santé: Abdoulaye Diouf Sarr a enfin signé l’arrêté

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Trois mois après la signature du décret portant formation des techniciens supérieurs de santé, le 05 mai dernier, le ministre de la Santé a enfin sorti, hier, l’arrêté fixant les modalités pratiques de cette formation. En même temps, Abdoulaye Diouf Sarr a signé une circulaire dans laquelle il invite les médecins-chefs de régions à procéder au recensement des candidats au niveau régional. Le président de l’Alliance And Gueusseum, Mballo Dia Thiam, se félicite de cette «grande victoire» et des perspectives désormais ouvertes à ces agents de santé qui vont ainsi pouvoir passer de la hiérarchie B à la hiérarchie A2 au terme de leur formation. Ce qui leur permettra de pouvoir accéder aux corps des administrateurs de soins, des administrateurs de services et d’ingénieurs.

 «C’est une grossesse longue et laborieuse qui a duré deux ans. L’accouchement s’est aussi fait au forceps avant que le bébé ne voie le jour. Mais il est beau et mignon quand même, on est content de le voir et on souhaite qu’il grandisse 
C’est par cette phrase imagée que le secrétaire général du Syndicat unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (Sutsas), Mballo Dia Thiam, a salué les efforts fournis par les syndicalistes du secteur de la santé affiliés à la coalition «And Gueusseum» pour arriver à décrocher cet acquis après trois ans de lutte.

Le décret portant formation des techniciens supérieurs de santé pour une meilleure valorisation et un reclassement dans la hiérarchie A était en gestation depuis 2018. Il constituait d’ailleurs un des principaux points du plan d’actions de And Gueusseum durant cette année-là. Le teigneux syndicaliste Sidya Ndiaye avait même interpelé le chef de l’Etat sur cette question, le 01er mai dernier, lors de la traditionnelle remise des cahiers de doléances des travailleurs à l’occasion de la Fête du Travail.

Le président Sall avait promis de le signer et l’a effectivement fait le 5 mai, soit quatre jours après, en Conseil des ministres. Mais ce n’est trois mois après que le ministre de la Santé et de l’Action sociale a signé l’arrêté et sorti une circulaire qui, d’après un communiqué de ses services, entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme de renforcement des capacités des techniciens supérieurs de santé en vue de leur reclassement à la hiérarchie 2.

Il est d’ailleurs demandé aux candidats de remplir une maquette à faire parvenir aux médecins-chefs de régions qui sont chargés du recensement des candidats en vue des inventaires géographiques. «C’est pour faire le point sur tous ces travailleurs, leur localisation et leurs disciplines. Ce dans la perspective de l’année académique 2021-2022. Les gens du ministère veulent être dans les délais», indique Mballo Dia Thiam qui invite les agents concernés à s’inscrire sur les plateformes de la Division de la formation. Et le patron du Sutsas d’expliquer que le décret devait être accompagné de l’arrêté du ministre de la Santé mais, se désole-t-il, «il a malheureusement beaucoup trainé dans les services de Diouf Sarr. On a quand même perdu un peu de temps. Or, c’est une question de perspectives. On a besoin de ces personnels surtout avec cette pandémie de Covid-19».

Selon Mballo Dia Thiam, depuis 2012, il n’y a pas eu de formation de techniciens supérieurs de santé. D’où la joie et la satisfaction qu’il éprouve après la signature de l’arrêté fixant les modalités pratiques de la formation de la cohorte de 1019 agents techniciens supérieurs de santé. C’est le nombre initial mais M. Thiam a tenu à préciser que les chiffres pourraient évoluer s’il y a, par exemple, des décès, des départs volontaires…

«Nous avons appris avec beaucoup de joie la signature de l’arrêté fixant les conditions de la formation en vue de reclassement du corps des administrateurs de soins, de services de santé (pour filière enseignement), ingénieurs (pour biologie) B à A2 qui correspond au Master, corps des administrateurs. Si les techniciens en ont le courage, ils pourront continuer les études en vue du doctorat. C’est le système LMD (Licence-Master-Doctorat). Une fois leurs parchemins en main, ils pourront intégrer le corps des administrateurs de soins (bucco dentaire, imagerie», affirme le président de l’Alliance «And Gueusseum» qui parle d’une «grande victoire».

Selon notre interlocuteur, «l’infirmier et la sage-femme avaient comme horizon la classe B4, maintenant, et avec cette formation, c’est la hiérarchie A2. Ils peuvent décrocher leurs doctorats sans passer par la Faculté de médecine. Aussi, c’est dans la hiérarchie A qu’on est dans les postes de décision et de responsabilité. C’est une avancée majeure pour le SUTSAS. C’est une valeur ajoutée pour le système. Pour nous, ce qui reste, c’est de passer à l’application au pas de charge. Ce qu’on attend du ministre, c’est que la formation se fasse dans les meilleures conditions».

Pour la durée de la formation, tout ce que Mballo en sait, c’est que ce sera une formation en ligne mais que «le temps en présentiel n’est pas le même que celui en virtuel», et que «la division de la formation s’y attèlera’’. Toutefois, il signale que, d’habitude, «c’était deux ans de présentiel, mais cette année, ce sera en ligne avec quelques séquences de présentiel pour ne pas dire de stages pratiques».

Par ailleurs, il plaide pour l’ouverture des filière de l’Endss (Ecole nationale de développement sanitaire et social) en Master pour ceux qui avaient leur Bac plus 3. Ce qui, dit-il, pourrait régler la question des formateurs de ces techniciens supérieurs de santé.

Le Témoin

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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