Formation professionnelle dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam: le Fonds 3FPT a signé des conventions de près d’1 milliard Cfa.

Des conventions de financement et de délégation de maîtrise d’ouvrage, portant sur 17 projets d’investissement, 3 programmes de formation-insertion, sur 8 Plans stratégiques de développement, élaborés dans les trois régions de l’Axe-Nord de notre pays, ont été signées par les responsables du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT). Cette cérémonie officielle de signature de conventions, qui a eu lieu dans la capitale du Nord, entre dans le cadre de partenariats avec des établissements scolaires de formation professionnelle de ces trois régions. Par la même occasion, le Projet 3FPT a attribué des bons de formation à des promoteurs particuliers. 
Selon Alioune Badara Dieng, responsable de l’Antenne Nord du 3FPT, ces investissements de l’Etat du Sénégal permettent, d’une part, aux populations des trois régions de l’Axe-Nord, d’accéder à la formation professionnelle, d’autre part, aux établissements de formation professionnelle des régions de Louga, Saint-Louis et de Matam, de relever, de manière significative, leur plateau pédagogique et de diversifier leur offre de formation. M. Dieng s’est adressé à la presse pour rappeler que 3FPT a octroyé, cette année, 119 bons de formation dans l’Axe-Nord pour un coût global de près de 40 millions Cfa, sans tenir compte des 457 bons accordés entre 2016 et 2018 à de nombreux jeunes qui sont à la recherche effrénée d’une qualification professionnelle, qui pourrait leur permettre d’obtenir un emploi décent ou de mettre en œuvre de micro-projets porteurs, viables et bancables. Il a précisé que ces signatures de financement ont été facilitées par une vaste campagne d’inscription intitulée « Samabon », qui a incité ces jeunes à s’intéresser à ce mécanisme mis en place par l’Etat pour financer la formation professionnelle. Alioune Badara Dieng a enfin souligné la performance du 3FPT, qui est investi de la mission qui consiste à subventionner à hauteur de 90% le coût global de la formation professionnelle.                                                                                  Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN