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Forces de défense et de sécurité : des augmentation de salaires de 75 000 à 400 000, grogne chez les matons

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Il y a les augmentations bruyantes des traitements des enseignants, du personnel de santé, des agents d’autres secteurs de l’administration publique. Il y a aussi les hausses des émoluments des corps habillés, faits évidemment sans tambour ni trompette.

Selon Le quotidien, le Président Macky  Sall a décidé de revaloriser le traitement de nombreux agents de la Fonction publique pour corriger les disparités. Il s’agit de nouvelles indemnités, plus connues sous le nom de primes de risque, qui ont été octroyées ce mois-ci aux agents de la police, aux gendarmes et militaires.

Les traitements concernent les soldats de 1ère classe jusqu’aux généraux et il y a une uniformisation du traitement selon les grades dans les corps. Les montants varient entre 75 mille et 400 mille F Cfa.

«Les agents de police ont reçu 80 000 francs, les sergents et sergents-chefs de l’Armée 100 000 francs, les adjudants de police et les adjudants-chefs, aussi bien de la police que de l’Armée, ont obtenu 150 000, les lieutenants 200 000 francs, les commissaires de police 250 000 francs, les commissaires divisionnaires, les commandants et lieutenants-colonels 300 000 francs, les colonels 350 000 francs et les généraux 400 000 francs», révèlent une source du journal.

Pour certains, il fallait un traitement équitable dans le versement de ces primes dans les rangs de la marée chaussée et de la police. Pour eux, «c’est très injuste que les officiers supérieurs et commissaires se voient octroyer des primes supérieurs aux primes que nous recevons alors que si on parle de risque, qui est plus exposé que nous autres agents et sous-officiers.»

Dans les rangs des gardes pénitentiaires, ce n’est pas la joie par contre. Cette semaine, les détenus et prévenus des maisons d’arrêt et de correction du Sénégal risquent encore de ne pas recevoir des parents ou amis. Ce fait est la conséquence du mouvement d’humeur des agents de l’administration pénitentiaire.

Après leur protestation notée le vendredi dernier, ils prévoient de remettre cela. Et cette fois-ci, renseigne un maton : «Nous n’allons pas autoriser que des plats en provenance de l’extérieur entrent dans les établissements pénitentiaires.»

Qu’est-ce qui explique cette colère ? «En quoi les policiers, gendarmes et soldats sont plus exposés que nous autres agents de l’Administration, jusqu’à ce qu’ils perçoivent des primes de risque et nous, on nous dit qu’on n’y a pas droit. Nous souhaitons des explications», confie un surveillant de prison.

Sur un autre registre, les matons disent ne pas comprendre que la prime de motivation, qui était de 150 mille F, soit ramenée à 50 mille francs. «Cet argent, nous ne le percevons maintenant que tous les deux mois. Sur l’indemnité de logement de 75 000 francs qui est annoncée, nous ne percevons que 50 000 francs», enchaîne un autre maton.

Par ailleurs, les gardes pénitentiaires souhaitent que la loi qui modifie leur statut soit revue et votée afin qu’ils soient logés à la même enseigne que les policiers et gendarmes, où il est demandé au moins le Bfem pour accéder à ces corps.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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