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SANTE

Focus sur le cancer chez l’enfant.

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Au regard des estimations, 45% des enfants atteints de cancer ne sont pas diagnostiqués et ne reçoivent aucun traitement allant dans ce sens.

En 2015, dans le monde, près de la moitié des enfants touchés par un cancer n’ont pas été diagnostiqués, et n’ont donc pas reçu de traitement adapté. C’est l’alarmant constat émis par une nouvelle étude américaine publiée dans The Lancet Oncology.

Selon son principal auteur, le Pr Zachary Ward, de l’École de santé publique Harvard TH Chan, dans le Massachussetts, les statistiques suggèrent jusqu’à 397 000 nouveaux cas de cancer chez l’enfant chaque année. Or, les registres nationaux n’en dénombrent que 224 000. 45%, soit 172 000 cas de cancers infantiles échapperaient donc à tout diagnostic.

La première faille est relative au fait que 60% des pays au monde ne disposent pas de registres des cancers.

Raison pour laquelle, près d’un enfant sur deux atteints d’un cancer n’est jamais diagnostiqué et peut mourir sans traitement. En d’autres termes, beaucoup d’enfants meurent sans traitement.

Pire, dans nos pays en voie de développement, la première insuffisance réside dans le fait que les parents connaissent des difficultés pour accéder aux soins de santé. Ainsi, il est impératif de renforcer les systèmes de santé et les réseaux de prestation de soins de santé de ces pays pour réduire le nombre d’enfants atteints de cancers non diagnostiqués.

Quels facteurs sont à l’origine du cancer de l’enfant?

Le cancer peut survenir à tout âge de la vie et toucher n’importe quelle partie du corps. Il commence par des changements génétiques qui touchent d’abord une seule cellule avant de se multiplier de manière incontrôlée. Dans de nombreux cancers, ce phénomène entraîne l’apparition d’une masse (ou tumeur). S’il n’est pas traité, le cancer se propage généralement à d’autres parties du corps et entraîne la mort.

À la différence des cancers chez l’adulte, la vaste majorité de ceux survenant chez l’enfant n’ont pas de raison connue. De nombreuses études ont cherché à déterminer les causes du cancer de l’enfant, mais il est très rare qu’ils s’expliquent par des facteurs environnementaux ou par le mode de vie. Les efforts de prévention chez l’enfant doivent être axés sur les comportements à adopter pour éviter que l’enfant ne développe ensuite un cancer évitable à l’âge adulte. 

Les données actuelles tendent à indiquer que, sur l’ensemble des enfants atteints par un cancer, environ 10 % ont une prédisposition génétique. Les activités de recherche doivent se poursuivre pour déterminer les facteurs intervenant dans le développement du cancer chez l’enfant.

Quels sont les symptômes du cancer chez l’enfant?

Les cancers pédiatriques présentent des caractéristiques propres, se retrouvant pas dans les tumeurs notés chez l’adulte. Chez l’enfant,  le cancer se manifeste par des leucémies et des lymphomes, des cancers du système lymphatique, et des tumeurs dites embryonnaires. Ces dernières se forment au niveau d’organes ou de tissus en développement et une même tumeur maligne peut avoir des composantes pluritissulaires.

Les autres affections cancérigènes les plus courantes sont les lymphomes et les tumeurs du système nerveux central. Ainsi, il existe plusieurs types de tumeurs survenant presque exclusivement chez l’enfant. Il peut s’agir de neuroblastome, de néphroblastome, de médulloblastome, ou de rétinoblastome.

La détection précoce des cancers de l’enfant est-elle possible?

La plupart des cancers de l’enfant se manifestent initialement par des signes et des symptômes non spécifiques, ce qui peut entraîner une détection tardive. Dans les pays à revenu élevé, comme les enfants bénéficient en général d’une surveillance parentale et médicale attentive, la probabilité de détection précoce des cancers est élevée.

En revanche, dans les pays aux ressources limitées, la détection précoce se heurte à des obstacles supplémentaires, parmi lesquels la difficulté de l’accès aux services de santé et l’insuffisance des services de diagnostic.

Quel traitement adopter pour remédier au cancer chez l’enfant?

En cas de leucémies ou de lymphomes, le traitement consiste essentiellement en une combinaison de chimiothérapie et de radiothérapie.

En cas de cancers solides, le traitement consiste le plus souvent, en une combinaison de chirurgie (pour faire le diagnostic anatomopathologique), de chimiothérapie et de radiothérapie.

Dans tous les cas, la qualité de la chimiothérapie est ici primordiale. Des protocoles internationaux existent, que seules les grandes équipes connaissent bien.

C’est donc à un centre connu et reconnu qu’il convient de confier l’enfant, le plus rapidement possible aux specialistes. C’est de la qualité du programme thérapeutique initialement mis en œuvre que dépendent les chances de guérison. Les progrès actuels concernent non seulement l’efficacité des programmes thérapeutiques mis en œuvre, mais aussi la qualité de la prise en charge. Cette dernière concerne non seulement les enfants, mais leur famille, et plus particulièrement les parents.

De façon générale, les enfants supportent bien leur traitement, y compris au plan psychologique, grâce à la présence de leurs parents, à l’existence de psychologues au sein des équipes soignantes, à la compétence et au dévouement de ces équipes. L’essentiel est de rassurer les parents qui doivent vaincre leur angoisse. Elle est ressentie par l’enfant à qui il convient de parler doucement en lui expliquant sommairement les gestes thérapeutiques qu’on lui fait. Chez l’enfant, c’est surtout l’angoisse qu’il faut éviter car il craint plus l’idée du geste que le geste lui même.

Il n’est pas nécessaire de donner les détails de la maladie à un enfant mais seulement d’expliquer ce qu’on lui fait par des termes simples. L’enfant comprend très vite qu’il est malade, mais ne lit la gravité de la maladie que dans le regard de ses parents. Chez l’enfant, le terme de maladie est le plus souvent suffisant. Il doit toujours être rassuré et être mis en confiance. C’est le rôle de l’équipe soignante et des parents.

Dans la très grande majorité de ces centres, existent des salles de jeu et des possibilités de scolarisation. Dans ces centres, l’objectif est de rendre la vie la plus « normale » possible. En outre, des lieux d’hébergement pour les parents ont été annexés aux centres de soins, grâce à l’action de certaines associations d’aide aux enfants malades . Lorsque la guérison est obtenue, des séquelles psycho-intellectuelles peuvent survenir ultérieurement. Mais les protocoles actuels cherchent à les éviter, en modulant l’intensité des traitements pour minimiser la survenue de tels retentissements. De plus en plus souvent, les enfants qui guérissent ont une scolarisation et une vie normale, à distance de leur maladie.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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Le gouvernement fait le point sur les accords avec les syndicats de santé

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“L’an deux mille vingt-deux et le mardi dix mai, le Gouvernement et les syndicats ont convenu d’un certain nombre de points d’accord dont la nouvelle indemnité de logement (voir document joint) 
Au point 1.1 de la page 1 des accords, l’indemnité de logement est ainsi  libellé : « Il est alloué aux agents de l’Etat du cadre de la Santé publique et de  l’Action sociale ainsi que de celui du Travail social, une indemnité mensuelle  de logement, non-imposable, de cent mille (100 000) francs CFA, échelonnée  comme suit: » 
– 50 000 FCFA à compter du 1er mai 2022 
– 75 000 FCFA à compter du 1er janvier 2023 
– 100 000 FCFA à compter du 1er janvier 2024; 

Pour rappel: Les agents de l’Etat du cadre de la Santé publique et de l’Action  sociale sont régis par le décret n° 77-887 du 12 octobre 1977 portant statut  particulier du cadre des fonctionnaires de la Santé publique et de l’Action  sociale , modifié par le décret n° 2018-1430 du 06 août 2018 qui énumère les dix-huit (18) corps du cadre de la santé publique et de l’action sociale.(copies des décrets joints) 
Au point 2.7 de la page 3 des accords portant sur le parachèvement de la  fonction publique locale, il est dit : La fonction publique locale est parachevée  et effective; tous les textes législatifs et réglementaires ont été pris 
Pour rappel, l’article 29 du statut général des fonctionnaires des collectivités  territoriales prévoit que toute revalorisation de rémunération des fonctionnaires de l’Etat s’applique d’office aux fonctionnaires des  Collectivités territoriales.
Au vu de tout ce qui précède, les services du Ministère de la Santé et de  l’Action sociale ont commencé les paiements aux ayants droits. 
L’Alliance SAS- And Gueusseum et la Fédération des Syndicats de la santé F2S, ont décrété un mouvement de grève de 72H, les 21, 22 et 23 septembre 2022 pour l’élargissement de l’indemnité de logement à tous les agents de la Santé 
et de l’action sociale et le règlement de cette indemnité à leurs camarades de  l’Intersyndicale des Collectivités territoriales”.

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Hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba : une nouvelle bachelière meurt en couches

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Un nouveau présumé scandale médical éclabousse l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba où une nouvelle bachelière a perdu la vie en couches. Selon la famille éplorée, après avoir subi une opération au bloc, la jeune M.Mbodj est décédée à la suite d’ une négligence notoire. Seneweb a appris que le nouveau-né a été sauvé contrairement à sa mère.

Suite à ce drame, la mère de la victime a vidé son sac. Sokhna Dia impute la mort de sa fille à des agents de l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba.

« Nous avons évacué, vendredi dernier,  ma fille à l’hôpital. Le chef des blouses blanches leur avait demandé de ne pas l’opérer à cause de son hypertension. Mais M.Mbodj a subi une opération au bloc à mon insu et en l’absence du patron de ces agents. Ils m’ont chassé comme une malpropre « , révèle Sokhna Dia.

La victime venait de décrocher son diplôme de baccalauréat cette année. Mais elle n’aura pas la chance de poursuivre ses études à l’Université.

« Les médecins traitant ont ôté la vie de ma fille à l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba.  C’est inadmissible”,  déplore la mère de la victime sous le choc.

Visiblement écœuré, un frère de  M.Mbodj accuse les agents de santé d’avoir tué sa sœur. Ainsi il interpelle directement la ministre de la santé pour que cette affaire soit élucidée. Au cas contraire,  la famille éplorée menace de se  faire  justice.

Interpellée sur cette présumée négligence médicale, une source de l’hôpital Matlaboul Fawzayny dément formellement les accusations de la famille éplorée et donne sa version des faits.

 » Dès son arrivée à l’hôpital vendredi dernier, la dame en état de grossesse ne pouvait pas subir une opération. Mais son état de santé était devenu de plus en plus critique à partir de dimanche. Ainsi la patiente a été acheminée au bloc opératoire pour sauver sa vie ou celle de son fœtus », confie la source médicale.

Malheureusement, M.Mbodj a trouvé la mort en donnant la vie suite à l’opération médicale. Le nouveau-né a été sauvé selon une source de Seneweb.

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