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Festival Métissons à Saint-Louis: la partie « Off » a enregistré un succès éclatant

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D’autres animations et concerts en ville, accompagnés d’une grande exposition d’œuvres d’art plastique réalisées par des espagnols et des sénégalais, ont marqué également la dixième édition du Festival Métissons à Saint-Louis.
Pendant la durée de cet événement culturel de grande envergure, qui a enregistré finalement un succès éclatant, la ville tricentenaire a vibré et les bars et discothèques ont organisé des concerts apéritifs et after qui ont permis de faire durer le plaisir et de donner l’occasion aux festivaliers de s’immerger dans la vie culturelle, économique, sociale et politique de la capitale du Nord.

Ces derniers ont pu ainsi découvrir l’ambiance de la vieille cité, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), longtemps considérée comme un centre d’élégance, de téranga (hospitalité), de l’extravagance, du bon goût, de la douceur, de la mode, etc.
Durant ces trois jours de festival, Saint-Louis a déroulé sa belle carte, exhibant son exubérance, son charme, ses monuments historiques et ses nombreux sites touristiques. Partout où nous sommes passés, nous avons rencontré des visiteurs et autres invités espagnols et sénégalais de ce festival, qui n’ont pas hésité à rendre un vibrant hommage à l’initiateur et organisateur principal de ce festival, Jean Michel Smitch, au Directeur du centre culturel, Marc Monsallier, à Jay Hernandez, hôtelier établi à Saint-Louis, à Christophe Charras, membre du comité d’organisation, à Michael Soumah de la Rts, présentateur et partenaire stratégique et privilégié de Jean Michel, à Diadji Gueye et à Babacar Gueye, membres du staff de Jean Michel, qui ont déployé des efforts constants et louables, en coordonnant et en harmonisant toutes leurs actions pour relever avec brio tous les défis organisationnels de cette grande rencontre culturelle sénégalaise et espagnole, appuyée par l’Agence sénégalaise pour le promotion touristique (Aspt).

En effet, cette année, le festival, en partenariat avec le Spanish Sénégal Fusion, et l’appui de l’Ambassade d’Espagne à Dakar, de Casa Africa et le Quotidien El Pais, a pris un accent espagnol avec deux soirées exceptionnelles de rencontres musicales entre des artistes sénégalais reconnus (Cheikh Lô et l’Orchestra Baobab) et des groupes espagnols (Spanish Fusion Band et la danseuse de famenco Yinka).

Métissons expos

Sous la direction artistique de l’artiste espagnol Che Marchesi, une exposition a été réalisée à la Galerie Siki du Nord de l’île. C’était l’occasion pour le public de découvrir le projet « Transracialismo », un projet collaboratif innovant qui se situe aux frontières de l’art, de la biologie et de l’anthropologie. Un projet culturel qui invite à réfléchir sur le rôle de la peau dans les constructions identitaires, sur l’altérité et l’universalité de l’humanité.

Comment se nourissent les pays africains?

Comment se nourrissent les villes africaines ? C’est le thème de l’exposition de photos d’Alfredo Caliz Bricio. Pour lui, les villes doivent approvisionner une population de plus en plus nombreuse. Le défi consiste à faire en sorte que toutes les personnes aient accès à des aliments nutritifs et sains et à mettre au point des modèles qui créent des emplois décents et respectent l’environnement. Saint-Louis offre des produits frais locaux comme le poisson, la viande et les légumes, mais sur les étagères de ses magasins, il y a aussi beaucoup de produits mal transformés et malsains. Cette exposition nous a invités à découvrir comment se nourrit une ville africaine ?

Musiciens du monde

Massow Kâ « El Junio » et Nico Salas, ont exposé des photos sur les musiciens du monde. Deux photographes, deux réalités musicales différentes, mais un même regard sur la musique. Massow Kâ, un jeune photographe de Saint-Louis et Nico Salas, un photographe espagnol, nous ont présenté les photos prises durant les concerts auxquels ils ont assisté.

                               Métissons débats et idées

Une année à Saint-Louis, Planeta Futuro, El Pais. Le Quotidien espagnol El Pais et Planeta Futuro ont offert au public une séries de conférences et de débats, pour clôturer le cycle d’articles « une année à Saint-Louis ». Les échanges ont porté essentiellement sur les changements climatiques, les défis pour l’économie, la migration et l’alimentation, le journalisme (Europe et Afrique, récits croisés), l’espagnol en afrique, une langue émergente.

                                Métissons cinéma

Gurumbé, un film de Miguel Angel Rosales Espagne. C’est probablement le premier film à aborder en profondeur l’histoire de l’esclavage en Espagne et l’héritage des populations noires africaines. A travers 11 chansons et la collaboration de chercheurs renommés, ce film montre un sujet aussi méconnu que choquant. Le film a ouvert un débat important dans ce pays, sur la relation des formes musicales et expressives du flamenco avec les routes de l’esclavage atlantique, le rôle historique de l’Espagne dans l’histoire de la traite négrière et le pourcentage inconnu de la population noire qui y résidait jusqu’au 19ème siècle.

                                                   Mbagnick Kharachi Diagne

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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