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Festival international de Jazz de Saint-Louis: la 28ème édition n’aura pas lieu cette année.

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Dans un communiqué qui nous est parvenu en fin d’après-midi, le président de l’Association Saint-Louis/Jazz, Me Ibrahima Diop, a annoncé la ferme décision de sa structure d’annuler la 28ème édition du Festival international de Jazz. Cette triste nouvelle a défrayé depuis hier la chronique dans la capitale du Nord.

 Les commentaires et autres supputations vont bon train dans la ville tricentenaire où les populations sont déjà traumatisées par l’idée de devoir enregistrer cette année un manque à gagner, étant entendu que les effets induits de cet événement culturel de grande envergure, ont toujours permis aux agences de voyages, aux hôteliers et autres gérants de réceptifs, aux restaurateurs, aux transporteurs, aux vendeurs d’objets d’art, aux artisans qui exposaient leurs produits à l’occasion de la foire commerciale et artisanale qui se déroulait dans l’île de Saint-Louis, de réaliser de très bons chiffres d’affaires.

 En effet, chaque année, pendant une semaine, les retombées économiques et sociales difficilement quantifiables de ce festival permettaient de développer cette vieille cité et d’améliorer de manière significative l’économie locale. Même les vendeuses de poisson, de cacahuètes, de sandwiches, de beignets et autres friandises, les transformatrices de produits halieutiques, parvenaient à tirer leur épingle du jeu.

Dans ce communiqué, on peut lire : « La situation sanitaire exceptionnelle à laquelle nous faisons face nous oblige de guerre lasse à prendre la décision combien difficile d’annuler la 28ème  édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis ».

Pourtant, précise Me Ibrahima Diop, « dans le souci ardent de préserver le déroulement de la 28ème Edition initialement prévu  du 27mai  au 1er juin prochains,  plusieurs hypothèses privilégiant le report avaient été jusque là envisagées ».

Toutefois,  seule  l’évolution de la situation sanitaire nationale et internationale  permettait d’en évaluer la possibilité réelle.

De l’avis de plusieurs spécialistes, les risques sanitaires pourraient encore subsister en août et septembre engendrant une cascade de renvois.

De plus,  en raison de l’impossibilité de réunir à une date ultérieure toutes les conditions matérielles, artistiques et financières requises, nous avons, rejoignant en cela la mesure d’interdiction de toutes manifestations culturelles prise par l’Autorité, décidé :

« Le Festival International  de jazz de Saint-Louis  ne  se tiendra pas en 2020 »

C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous nous sommes résolus à  une telle décision.  

Cependant, a-t-il souligné, au-delà des pertes financières conséquentes causées par cette annulation, il est primordial de préserver la santé de tous aux cotés des autorités étatiques et du corps médical dont nous saluons l’engagement et le dévouement sans faille.

Au demeurant, a-t-il fait savoir, la 28eme Edition, très prometteuse dans son allant,  était dans une phase de préparation très avancée et avait réussi à  trouver  en  de plusieurs partenaires, notamment, le Ministère de la Culture et de la Communication du Sénégal, le Ministère du Tourisme et des Transports Aériens, la Mairie de Saint-Louis, la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (BICIS) et la Fondation BNP Paribas, l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, l’Ambassade de France, des Etats Unis d’Amérique, d’Italie , d’Autriche,  des alliés sûrs pour sa réussite afin  que le son continue d’être audible et que le grain ne meure.

À cet effet, nous les remercions vivement et avec eux, tous ceux qui ont cru et adhéré au projet de 2020.

« Nos pensées pieuses se tournent aussi vers les artistes malheureusement emportés par la pandémie dont certains étaient des habitués du festival. À  toutes et tous, nous  donnons rendez-vous en 2021. En attendant que le Tout puissant nous préserve ».

Mbagnick Kharachi Diagne

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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