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Festival international de Jazz de Saint-Louis: la 28ème édition aura lieu du 27 mai au 1er juin 2020.

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La 28ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis aura lieu du 27 mai au 1er juin 2020 dans la capitale du Nord, a annoncé hier le président de l’Association Saint-Louis/Jazz, me Ibrahima Diop. Dans un entretien qu’il nous a accordé, il a précisé que toutes les dispositions sont prises pour transférer les concerts du « In », qui se tenaient sur la place Faidherbe, vers une autre place plus grande et située à la Pointe Nord de l’île de Ndar. Ce changement de lieu est dû aux travaux de requalification de la place Faidherbe, qui s’effectuent actuellement, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement touristique. Me Diop a réitéré l’engagement indéfectible de l’association Saint-Louis/Jazz, de rendre un hommage soutenu à l’inégalable Feu Randy Weston, dont le nom restera à jamais lié à l’histoire de ce festival. Ainsi, a-t-il poursuivi, dans le cadre de cette 28èmeédition de ce festival, il est envisagé la production d’artistes de renom tels que Ron Carter, Cheikh Tidiane Seck, Bassekou Kouyaté, Pascal Bocar Thiam, Manu Dibango, l’orchestre de Randy Weston et d’autres musiciens tout aussi talentueux. Selon Me Ibrahima Diop, notaire établi dans la ville tricentenaire, cette édition de portée mondiale, pourrait être pour Saint-Louis/Jazz, une belle tribune sur la sensibilisation sur des questions de l’heure, relatives notamment à l’environnement, au regard neuf qu’on doit avoir sur l’immigration, le patrimoine architectural de Saint-Louis, 20 ans après son classement par l’Unesco. A cette occasion, a-t-il souligné, sont attendus des chercheurs et panélistes de renom, tels que les Professeurs Souleymane Bachir Diagne, Mame Moussé Diagne, Pathé Diagne, linguiste, le pr Ibrahima Thioube, Historien et Recteur de l’Ucad, le Pr Amadou Moustapha Sourang, ancien ministre de l’éducation nationale, etc. Des projets de jumelage entre la ville de Saint-louis du Sénégal et Saint-Louis du Missouri (Louisiane), les ponts entre le delta du Mississipi et le delta du fleuve Sénégal, seront agités, ainsi que le jumelage-retour entre Saint-Louis du Sénégal et la ville de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, qui présentent beaucoup d’apparentements.

  Pourquoi un hommage à Randy Weston?

Il s’agira principalement à travers la musique, d’ouvrir une encyclopédie artistique que Randy, en presque un demi-siècle, a écrite. Dans sa musique et dans bien d’autres styles de jazz affiliés, certains d’entre nous n’entendent peut-être que du bruit : celui d’un art aux ramifications abstraites, qui ne s’offre pas facilement. Pourtant, à travers son swing américain, il puisait sa source dans les cultures africaines qu’il a toujours voulu connaître, apprivoiser et maîtriser. Cheikh Anta Diop qu’il avait rencontré en 1985 à Dakar et qu’il a, depuis lors, considéré comme son mentor, a joué un rôle prépondérant dans cette affirmation de son identité africaine dans une Amérique où être noir était presque une honte. Humblement et patiemment, il fit l’apprentissage des rites et codes d’un continent dont, gamin déjà, il percevait les échos lointains. Ainsi, pendant plus de cinquante ans, Randy façonnera un vocabulaire hybride, pétri de blues et de rythmes hérités des traditions africaines, faisant de lui, un pianiste dont l’essence musicale et la matrice patrimoniale, sont bel et bien négro africaines. C’est peut-être là où il faut aller chercher la quintessence de ses collaborations fructueuses avec les différents musiciens, tels que Doudou Ndiaye Rose, Abdallah El Gourd, Majid Bekkas et bien d’autres. Ce sera un prétexte pour Saint-Louis/Jazz, à travers ce projet, d’offrir aux mélomanes de l’édition 2020, des créations artistiques inédites, retraçant ces belles collaboration avec des musiciens partageant ce même idéal, ainsi que la projection de vidéos-témoignages, chargées d’émotion sur l’African Soul Pianist. Préférant toujours garder farouchement son appellation de musicien africain plutôt qu’afro américain, marié à une sénégalaise, acceptant généreusement et à deux reprises, de se produire à Saint-Louis/Jazz, avec des cachets nettement en deçà de son rang, portant avec enthousiasme un grand projet artistique, tel que : la suite pour orchestre, dédiée aux Nubiens, composer et jouer sur toutes les scènes du monde, le fameux titre Sénégal-blues, venir verser à Gorée les cendres de son fils Azzedine, mort quelques années en arrière et exiger le même sort pour lui, après sa mort, sont autant de preuves, entre autres, démontrant l’attachement de ce sage patriarche à ses racines africaines. Selon Me Ibrahima Diop, à travers cet hommage mérité que le festival international de jazz de Saint-Louis compte lui rendre, Randy Weston, de là où il se trouve aujourd’hui, sourira certainement, puisqu’il trouvera réponses à toutes ces questions qu’il s’est inlassablement posées au cours de son existence ici-bas et sans lesquelles, il n’aurait peut-être pas fait briller de si belle manière un jazz dont la sève nourricière africaine demeurera à jamais inaltérable. Dans cette perspective, et en collaboration avec Me Barra Diokhané, Avocat à la Cour, Critique d’art et ami de la famille de Randy, des négociations sont en cours avec les musiciens qui accompagnaient ce dinosaure du Jazz.                                                                                           Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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