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Exercice illégal de la médecine : des juristes engagent la lutte pour le renforcement de la réglementation

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Des juristes ont insisté sur le renforcement et l’actualisation de la réglementation de la profession de médecine pour mieux lutter contre le phénomène de l’exercice illégal de la médecine.
’’La médecine reste l’une des rares professions pour ne pas dire la seule dont la répression est prévue’’, a souligné le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice. Alassane Ndiaye intervenait dans le cadre du panel sur l’exercice illégal de la médecine organisé à l’occasion de la publication du tableau de l’Ordre national des médecins du Sénégal (ONSMS) couplée au lancement de son plan stratégique 2021/2025

’’C’est un délit multiforme dont les éléments constitutifs restent la réalisation d’actes médicaux, l’habitude ou la direction suivie depuis le diagnostic et le traitement’’, a-t-il soutenu pour qualifier l’exercice illégal de la médecine dans sa communication relative à ’’la répression de l’exercice illégal de la médecine’’. ’’Les seuls textes de la réglementation datent de 1966, de 1969, de 1977 et de 1981, ce sont des textes qui ont duré et qui doivent évoluer’’, a relevé Samba Ndiaye, coordonnateur de la cellule des affaires juridiques au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Selon lui, ’’il y a la nécessité du renforcement mais aussi d’actualisation des sanctions prévues dans le cadre de l’exercice illégal de la médecine’’. L’exercice illégal de la médecine est ’’l’accomplissement d’actes médicaux sans diplômes requis, l’accomplissement de la médecine sans remplir la condition de nationalité exigée ou de toute personne exerçant la médecine en dehors des établissements ou des entreprises ou d’un médecin qui n’est pas inscrit au tableau’’, a t-il souligné. Il y a aussi, a noté le magistrat Alassane Ndiaye, ’’l’usage abusif du droit d’exercer la médecine, l’exercice illégal de la médecine lié à la médecine par consultation et prescription de médicaments, l’exercice illégal par un praticien en dehors de sa spécialité pour qualifier le délit d’exercice illégal de la médecine’’. Selon lui, ’’les peines vont d’un à six mois et ces peines sont doublées en cas de récidive. Les amendes aussi sont fixées de 20 000 à 100.000 FCFA’’. Pour le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces, ’’plusieurs limites existent pour la répression de l’exercice illégal de la médecine’’. Il s’agit, selon lui, ’’de l’éparpillement de la législation, de l’insuffisance de l’identification des actes médicaux, l’absence d’une définition légale des éléments constitutifs de l’exercice illégal de la médecine mais aussi l’inadaptation des sanctions pénales’’. Selon le panéliste, ’’il faut en termes de perspectives aller vers la révision de la loi 66/69 du 4 juillet 1969 relative à l’exercice illégal’’. Il estime que l’Ordre des médecins ’’doit également prendre en charge l’émergence de la médecine en ligne’’. Intervenant sur ’’les aspects sécuritaires de l’exercice illégal de la médecine’’, le commissaire de police Bara Sangaré de la Sûreté Urbaine de Dakar a souligné que ’’ces derniers temps, beaucoup de cas ont été traités par la police en collaboration avec l’Ordre des médecins’’.  En ce qui concerne les conditions de nationalité exigées pour l’exercice de la médecine au Sénégal, il a souligné ’’que la Police peut aider à la vérification de la situation des étrangers qui veulent s’installer à travers le fichier Interpol, ce qui peut participer au contrôle’’.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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