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Ethiopie: l’état d’urgence à nouveau instauré

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Six mois après la levée du précédent, le Conseil des ministres a réinstauré cette mesure de restriction des libertés. C’est ce qu’a annoncé la télévision nationale EBC vendredi 16 février en fin de journée. D’après le compte Facebook de la coalition au pouvoir, il devrait durer six mois. Cette annonce intervient 24 heures après celle de la démission du Premier ministre, Hailemariam Dessalegn, et alors que des manifestations ont encore eu lieu ces dernières semaines dans plusieurs régions du pays. C’est la seconde fois en un an et demi que le pays est sous état d’urgence.

Des « détentions en masse, des poursuites judiciaires à visée politique et de multiples restrictions de mouvement et de communication » pour les Éthiopiens. C’est ainsi que l’ONG Human Rights Watch résume l’état d’urgence en vigueur entre octobre 2016 et août 2017.

Cette loi d’exception est prévue par la Constitution de 1995. Pendant toute sa durée, le pouvoir est exercé depuis un poste de commande militaire. Le gouvernement peut alors attenter aux libertés politiques et démocratiques, à l’exception notable du droit à ne pas subir de traitement inhumain. La Constitution ne précise pas les mesures exactes qui peuvent être prises.

L’an dernier, un couvre-feu était en vigueur autour d’usines, de fermes et d’institutions gouvernementales. Les diplomates étrangers ne pouvaient sortir d’un rayon de 40 kilomètres autour d’Addis-Abeba. Les forces de l’ordre pouvaient rechercher, arrêter des personnes et fouiller leur domicile sans mandat. L’armée fédérale était largement déployée. Les réseaux sociaux et internet très bridés.

Juridiquement, le Parlement doit valider l’état d’urgence dans les quinze jours à venir. Une commission d’enquête est aussi censée vérifier sa mise en œuvre. Mais de nombreux défenseurs des droits humains ne sont pas convaincus.

« Ce n’est une  bonne nouvelle pour aucun d’entre nous et on s’attend à ce que la crise s’accentue à cause de l’état d’urgence, déplore l’opposant Merera Gudina, leader d’un des partis oromos. Je ne pense pas que ce soit de nature à régler quoi que ce soit de la crise politique que traverse ce pays. L’état d’urgence signifie qu’on t’empêche de faire tes activités, on les réduit. J’ai par exemple été détenu parce qu’ils ont dit que je n’avais pas respecté l’état d’urgence en voyageant en Europe pour être auditionné par le parlement européen. Détentions, tueries… vous savez des milliers et des milliers d’Oromos ont été détenus à cause de l’état d’urgence donc ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle. »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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