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Éthiopie: les déplacés de la région Afar en vie mais dénués de tout

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Dans la région Afar, au nord de l’Éthiopie, près de 300 000 personnes ont été déplacées depuis le début des combats avec les rebelles tigréens du TPLF fin janvier. Cela fait trois semaines que le TPLF a lancé un assaut sur la région Afar, une province extrêmement aride et désertique, proche de Djibouti. Les victimes continuent de fuir tant bien que mal les zones en guerre. RFI a rencontré des déplacés arrivés récemment dans la ville d’Afdera, à une centaine de kilomètres de la ligne de front.

Pris par surprise lors de l’attaque des rebelles tigréens, Nour Durali a fui accompagné de ses quatre épouses et dix enfants. 200 km et six jours plus tard, ils se sont retrouvés dans une cour d’école de la ville de Afdera. « Nous n’avons rien du tout. Pas de nourriture, pas de vêtements, pas de chaussures. Nous sommes partis pied nus, avec juste nos enfants sur le dos. Il faut nous soutenir, et rapidement. »

À Afdera, Nour Durali et sa famille se trouvent dans l’un des dix-neuf camps de déplacés de la région. Il s’estime miraculé, d’autres n’ont pas eu cette chance. « Certains d’entre nous n’ont pas pu continuer le chemin jusqu’ici. Ils sont portés disparus, on ne sait pas ce qu’il est advenu d’eux. Peut-être qu’ils sont morts, ou peut-être qu’ils sont encore dans la nature. »

Le docteur Yassine Ali entame une courte visite dans le camp. « La prévalence de malnutrition est élevée ici. Nous traitons aussi beaucoup de cas de diarrhée, l’eau n’est pas potable. Nous manquons aussi de nourriture et d’abri. »

Comme les déplacés, il déplore le manque de soutien du gouvernement fédéral éthiopien

Peu à peu le voile se lève sur les exactions commises par les belligérants en Éthiopie. Cette fois, ce sont les forces tigréennes qui ont fait l’objet d’une nouvelle enquête d’Amnesty International, rendue publique ce mercredi. Cette enquête fait état de dizaines d’exécutions de civils, de viols collectifs, y compris de jeunes filles de 14 ans, des pillages d’écoles ou d’hôpitaux, dans les villages de Chenna et Kobo, dans le nord de la région amhara, fin août. Les Tigréens prétendaient alors mener des représailles contre la population résistant à sa présence dans la région. Fisseha Tekle est chercheur sur l’Afrique de l’Est pour Amnesty International. Et il explique qu’il ne s’agit pas d’un incident isolé. 

« Je pense que l’on peut parler d’un schéma. Si vous vous en souvenez, nous avons publié en novembre un rapport d’enquête sur des allégations de viols de femmes et d’enfants commis à Fasmoja, dans la région de l’Amhara, commis en août dernier pendant les neuf jours qu’avait duré l’occupation de ces villages par les forces tigréennes. Ce qui s’est passé cette fois est similaire à ce que nous avons déjà vu ailleurs. Mais il faut noter que nos enquêtes ne documentent pas l’intégralité de la situation : il existe encore de nombreux endroits qui n’ont pu faire l’objet d’enquête et d’où proviennent des allégations de crimes.

Les parties en conflit doivent faire cesser tout ceci et faciliter les investigations internationales. Mais la communauté internationale a aussi un rôle important à jouer pour que cela cesse et que cela fasse l’objet d’enquête. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait exercer une pression sur les belligérants pour permettre l’accès aux endroits encore inaccessibles, pour qu’ils acceptent le mécanisme prévu par l’ONU et l’Union africaine. Certains crimes documentés ici sont quand même des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, punissables en vertu du droit international ! »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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