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Éthiopie: Des centaines de femmes sont victimes de viol et d’exaction au Tigré, selon Amnesty International

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Un rapport d’Amnesty international, publié mercredi, accuse des troupes éthiopiennes et érythréennes de centaines de viols et d’exactions contre des femmes et des filles du Tigré. Les combats font rage dans cette région d’Éthiopie depuis le mois de novembre.

Les troupes éthiopiennes et érythréennes ont violé des centaines de femmes et filles dans la région en guerre du Tigré, imposant à certaines victimes esclavage sexuel et mutilations, selon un rapport d’Amnesty international publié mercredi 11 août.

Ce rapport, établi à partir d’entretiens avec 63 victimes, documente des exactions pour lesquelles une enquête a été ouverte par les autorités éthiopiennes, avec à ce jour au moins trois soldats condamnés pour viols et 25 autres poursuivis pour « violences sexuelles et viols ».

Certaines rescapées ont dit avoir été violées en réunion pendant qu’elles étaient retenues prisonnières pendant des semaines, d’autres ont été violées devant des membres de leur famille et certaines disent avoir eu des objets, comme des clous et du gravier, introduits dans leur vagin, « causant des blessures durables et peut-être irréversibles », selon Amnesty.

Le viol comme arme de guerre

« Il est clair que le viol et la violence sexuelle ont été utilisés comme une arme de guerre pour infliger des dommages physiques et psychologiques durables sur les femmes et les filles au Tigré. Des centaines d’entre elles ont été soumises à des traitements brutaux visant à les dégrader et les déshumaniser », selon la secrétaire générale d’Amnesty, Agnès Callamard. « La gravité et l’ampleur des crimes sexuels commis sont particulièrement choquants, passibles de crimes de guerre et possiblement de crimes contre l’humanité », a-t-elle ajouté.

Les combats dans la région du Tigré ont débuté en novembre après l’envoi par le Premier ministre Abiy Ahmed de l’armée fédérale pour destituer les autorités régionales, issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). Selon le prix Nobel de la Paix 2019, cette opération répondait à des attaques contre des camps de l’armée fédérale ordonnées par le TPLF.

Avec l’intensification du conflit, le bilan humanitaire est dramatique : selon l’ONU, environ 400 000 personnes vivent dans des conditions de famine au Tigré tandis que l’aide humanitaire peine toujours à arriver.

« Violées et affamées »

Selon Amnesty, les auteurs présumés des exactions sont issues des troupes de l’Érythrée voisine, qui a soutenu le Premier ministre éthiopien, et des forces de sécurité et miliciens de la région éthiopienne d’Amhara, voisine du Tigré. Plus de vingt personnes ont dit à Amnesty avoir été violées par des Érythréens seuls, tandis que d’autres femmes ont indiqué qu’Érythréens et Éthiopiens étaient ensemble.

« Ils nous ont violées et affamées. Il y en avait tellement à nous violer à la suite », a témoigné une femme de 21 ans, qui dit avoir été retenue pendant 40 jours. « On était une trentaine de femmes, ils nous ont toutes violées. »

Selon le rapport d’Amnesty, des centres de soin au Tigré ont recensé 1 288 cas de violences envers les femmes de février à avril 2021, et les médecins estiment que de nombreuses victimes ne viennent pas les voir.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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