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États-Unis: procès de destitution de Donald Trump, un divergent entre républicains et démocrates.

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Washington va connaitre une nouvelle journée chargée, ce mardi 21 janvier 2020, avec la première journée d’audience effective du procès historique de Donald Trump. C’est au sénat américain que se tiendront les débats, à partir de 13h, sous la présidence du chef de la cour suprême John Robert. Les 100 élus de la chambre haute devront décider si le président américain s’est rendu coupable d’abus de pouvoir et d’entrave à la bonne marche du congrès dans le cadre de l’affaire Ukrainienne. Au moment où l’opposition démocrate réclame sa destitution, la majorité républicaine est déterminée à l’acquitter, si possible ou pas de course.

Donald Trump sera physiquement absent des audiences au Sénat et y sera représenté par une équipe d’avocats. Au moment des premières joutes, il aura prononcé un premier discours au Forum économique mondiale de Davos.

« Le président n’a rien fait de mal », insistent les avocats de Donald Trump dans leur argumentaire de 110 pages, soumis lundi au Sénat. Dénonçant un « processus truqué », qui a abouti à « une perversion dangereuse de la Constitution », ils ont estimé que les chefs d’accusation adoptés avec les seules voix démocrates n’étaient pas passibles de destitution car ils ne comportaient « aucun crime ou violation de la loi ».

Pour les démocrates chargés de porter l’accusation lors du procès, Donald Trump affirme ainsi « que le Sénat ne peut pas le destituer même si les accusations contre lui sont prouvées ».

Celui qui assumera le rôle de procureur général, l’élu démocrate Adam Schiff, entend au contraire prouver que le locataire de la Maison Blanche « s’est livré à un tiercé de fautes constitutionnelles méritant une destitution » : « Il a sollicité une ingérence étrangère, a mis en danger notre sécurité nationale et tenté de tricher en vue de la prochaine élection ». « Il est le pire cauchemar des pères de la Constitution », a-t-il martelé lundi.

L’acquittement semble pratiquement assuré pour Donald Trump, grâce à la majorité républicaine du Sénat (53 élus sur 100). La durée des débats reste en revanche une question en suspens.

À quelques heures de l’ouverture des débats, en effet, le plus grand flou planait encore sur le déroulement du procès, qui devrait d’ailleurs démarrer par des votes pour fixer la procédure. Selon des membres du camp présidentiel, l’influent Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine au Sénat, souhaite imposer des débats à marche forcée, bien décidé à offrir à Donald Trump l’acquittement rapide qu’il espère, idéalement dans un délai de deux semaines.

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