Les médias allemands ont rapporté, lundi, que le service de renseignements de la défense danoise avait aidé l’Agence nationale de sécurité des États-Unis (NSA) à espionner des dirigeants européens, dont la chancelière Merkel.
« Si l’information est juste (…) ce n’est pas acceptable entre alliés » et « encore moins entre alliés et partenaires européens », a réagi à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand le président français, dont la chancelière allemande a aussitôt approuvé les propos.
« Je suis attaché au lien de confiance qui unissent Européens et Américains » et « il n’y a pas de place entre nous pour le soupçon », a-t-il ajouté. « C’est pourquoi ce que nous attendons, c’est la clarté complète. Nous avons demandé à ce que nos partenaires danois et américains apportent toutes les informations sur ces révélations et sur ces faits passés et nous sommes en attente de ces réponses ».