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Entrepreneuriat Vert au Sénégal : Le PSEJ réunit des acteurs de l’écosystème pour identifier les opportunités et les défis

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Le Programme sénégalais pour l’entreprenariat des jeunes (Psej) a organisé, ce 31 mai 2022, un e-panel sur l’Entrepreneuriat Vert au Sénégal. Ledit panel dont le modérateur a été le ministre en charge du Pse, M. Abdou Karim Fofana a permis aux différents panélistes d’identifier les opportunités et les défis à relever pour le développement de l’entreprenariat vert au Sénégal.

L’Etat du Sénégal a une grande ambition dans la croissance verte, a rappelé le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (Pse). Abdou Karim Fofana en l’occurrence renseigne que l’entreprenariat englobe les activités économiques, les technologies, les produits et services qui limitent les émissions de gaz à effet de serre, réduisent l’empreinte écologique, minimisent la pollution et économisent les ressources.
 
Il constitue, à l’en croire, une nouvelle dynamique économique en pleine évolution dans le contexte d’une crise de conscience croissante des enjeux environnementaux planétaires.
 
Dans le même sillage, M. Fofana confie que le Pse vert s’articule autour de six secteurs prioritaires que sont l’agriculture, l’énergie, l’eau, l’assainissement, la foresterie et la construction. Il traduit la volonté des décideurs publics en faveur d’un développement fondé sur des modes de production et des systèmes alimentaires plus durables.
 
Dans le cadre de la mobilisation de ressources financières allant dans le sens de financer les projets ayant trait à l’économie verte, La Banque agricole (LBA) a pu bénéficier, en 2020, de l’accréditation du Fonds vert climat. « Cette accréditation nous donne la possibilité de mobiliser des financements structurants pour accompagner des projets d’hommes et de femmes. », a indiqué Monsieur Amadou Ouattara, le représentant de du directeur général de La Banque agricole.
 
Pour sa Madame Khoudia Kane LÔ de la direction des financements verts et des partenariats du Ministère de l’environnement et du développement durable est revenue sur la notion d’emploi vert qui fait allusion à toute activité humaine, décente, individuelle ou collective qui procure des revenus, préserve l’environnement et assure l’utilisation rationnelle des ressources naturelles.
 
La cheffe de la division économie verte et emploi vert au sein dudit Ministère souligne dans la foulée qu’elle insiste sur cette définition parce que les partenaires techniques et financiers veulent bien promouvoir ou financer des activités qualifiées de vert mais le problème qu’ils n’ont pas souvent les données et caractéristiques nécessaires pour pouvoir dire qu’on tel projet est vert ou non.
 
Pour les opportunités de développement de l’entreprenariat vert, les filières sont déjà identifiées. « Dans la stratégie nationale de promotion de l’emploi vert, on a déjà identifié les filières qui sont jugées rentables. », souligne Mme Lo.
 
A l’en croire, toujours dans le champ des opportunités liées à l’emploi vert, elle fait savoir que le mois dernier ils ont validé leur répertoire opérationnel des métiers verts. « C’est pour dire aux jeunes qu’il y a un référentiel qui existe au Sénégal et leur permet d’avoir les données qui les aident à pouvoir se lancer dans des renforcements d’acquis ou de formation pour se spécialiser dans un domaine de l’économie verte. », confie Mme Lo.
 
Par rapport aux défis liés à l’entreprenariat vert, il a été souligné qu’« il est assez difficile aujourd’hui pour les entrepreneurs de trouver des financements avec des taux d’intérêt assez bas qui leur permettent de pouvoir démarrer leurs activités sans trop se soucier de la rentabilité dès les premières années qui sont parfois difficiles ».
 
Il y a aussi parmi les défis à relever pour le développement de l’entreprenariat vert, « le manque de formation ou de technicité puisque l’entrepreneur doit avoir plusieurs qualités en termes de management, de marketing et de gestion ».
 
« Le fait de pouvoir manager ses équipes et de vendre son produit aussi pose problème souvent aux entrepreneurs », souligne un paneliste qui est d’avis qu’« il faudrait trouver des moyens pour les renforcer en termes management, de gestion et de marketing ».
 
En outre le problème relatif à la réglementation a été soulevé parmi les défis concernant l’entreprenariat vert. « Faire un produit où donner un service et les qualités de verts est très simple mais parfois des partenaires ou acquéreurs/clients demandent des certifications et au Sénégal il n’y a pas encore des labels qui permettent aujourd’hui de qualifier ces produits de vert et leur donnent la possibilité d’aller conquérir les marchés sous régionaux ou internationaux. », constate un autre intervenant.
 
L’isolement des entrepreneurs (chacun de son côté fait ses activités) qui parfois font la même chose ou se retrouvent sur la même chaîne de valeur. En ce sens, l’on a souligné qu’ils gagneraient davantage en se mettant en réseau pour revaloriser leur production.
 
Le troisième panéliste, Monsieur Pape Antou NDAO, Conseiller technique finances et entrepreneuriat au sein du Projet GBE (Energie Verte pour les Citoyens d‘Afrique) de la GIZ – Sénégal est revenu sur les coûts d’opportunité des projets verts et de l’importance de l’accompagnement technique et financier (formation, réalisation de business plan, apport de fonds, etc.). Enfin, il a mis en exergue le cadre d’intervention et les activités phares de la GIZ en matière d’entrepreneuriat vert et de soutien aux énergies renouvelables.
 
Enfin, le quatrième panéliste Madame Aïssatou Boubou Sall, Coordonnatrice de l’Unité Finances Climat au Centre de Suivi Ecologique a fait un rappel des missions du CSE avant de rappeler que le Sénégal s’est inscrit, depuis 2014, dans un processus de création d’un véhicule financier appelé Fonds National Climat du Sénégal (FNC). Le FNC permettra à termes de supplier les efforts des autorités publiques dans le financement du secteur de l’environnement et du climat. Ces ressources seront destinées à financer les projets de lutte contre les effets néfastes du changement climatique mais aussi l’économie verte et le développement durable. Elle est également rappelé les nombreux défis que doivent relever l’entrepreneuriat vert pour mieux optimiser sur la levée des fonds.
 
Pour sa part, Professeur Aminata Sall DIALLO, Administrateur Général du PSEJ, organisatrice du panel a rappelé que cette tribune d’échanges était d’offrir aux jeunes entrepreneurs des informations pratiques pour mieux appréhender les enjeux et défis de l’entrepreneuriat vert. Mme Diallo a par ailleurs relevé l’intérêt pour les jeunes de bien appréhender la cartographie du dispositif d’accompagnement et des initiatives en matière de promotion de l’entrepreneuriat vert au Sénégal mais également d’identifier les différentes opportunités offertes aux entrepreneurs verts.
 
A cela s’ajoute, elle est revenue sur la difficulté pour les porteurs de projet de trouver les moyens financiers en vue de démarrer leur entreprise verte. Selon Madame Diallo, l’entrepreneuriat vert est synonyme de prise de risques et des opportunités existent, mais souvent elles ne concernent pas les projets en phase de conception, mais plutôt les projets avancés disposant de business plan. Les projets d’entrepreneuriat vert doivent ainsi rivaliser avec d’autres secteurs de l’innovation technologique ou sociale

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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