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Enseignement supérieur : Macky demande aux universités d’aller à la recherche de financement, en dehors de l’Etat

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Se constituer en bureau d’étude et aller à l’assaut du marché. Voici la suggestion faite aux universités par le chef de l’Etat, lors de sa rencontre avec les acteurs de l’enseignement supérieur. Après plus de 7 heures de discussions, Macky Sall a annoncé 12 mesures pour améliorer l’université publique.

La rencontre avec les acteurs de l’enseignement supérieur, le 7 avril 2022, a été une occasion pour Macky Sall de décliner sa vision de ce secteur. Ce moment souhaité par le chef de l’Etat, était une occasion de trouver « les voies et moyens d’améliorer » l’enseignement et la recherche. C’est dans cette perspective qu’il a demandé aux universités d’aller à la recherche de financement, en dehors de l’Etat.

« Le modèle économique universitaire ne doit pas seulement dépendre de l’État. Il faut repenser le modèle économique des universités car, avec la massification des effectifs, l’État ne peut pas tout faire ». Concrètement, le chef de l’Etat suggère aux universités de constituer des bureaux d’études pour conquérir des marchés, puisqu’elles ont les ressources humaines nécessaires.

Le président répondait ainsi au souhait des dirigeants des universités de voir l’Etat les aider à apurer leurs dettes. Macky Sall a donné son accord, à condition qu’il n’ait plus de manquement et qu’il y ait plus de ressources issues de compétitions sur le marché.   

De façon plus générale, le chef de l’Etat a souhaité que sa rencontre avec la communauté universitaire soit un moment de réflexion et d’évaluation pour orienter les prises de décision. Il s’agit, pour Macky Sall, de prolonger la rencontre de 2013 qui faisait suite à la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche.

« Instable et des performances relativement en deçà des attentes »

Le président a ainsi voulu, avec les recteurs et directeurs d’instituts, « procéder à un diagnostic, interroger l’existant, les pratiques et l’articulation des moyens, en rapport avec les ambitions » du Sénégal.

Autrement dit, il est question, du point de vue de Macky Sall «d’identifier nos forces et faiblesses et de nous projeter sur le futur que nous voulons assigner à notre système d’enseignement supérieur, pour en faire un système, plus performant au service du développement de notre pays, car c’est la finalité de tous nos efforts ».

De 17h à minuit 30 mn, soit plus de 7 tours d’horloge, Macky Sall a écouté l’ensemble des acteurs décliner leurs doléances et leur vision des choses. Pour sa part, Macky Sall se dit fier du bilan des universités. Il en veut pour preuve le fait que lui et d’autres personnalités de l’Etat soient des produits de l’université publique. Que les universités continuent d’attirer des étudiants étrangers est une preuve supplémentaire.

12 mesures pour être concret

Malgré tout, il n’est pas satisfait, lorsqu’il affirme que l’université « continue d’être instable et de produire des performances relativement en deçà des attentes ». Ainsi, à l’issue de toutes les prises de parole, le chef de l’Etat a arrêté 12 décisions qu’il a lui-même listées à l’assistance.

Il s’agit des mesures suivantes :

1.Accélérer l’achèvement des chantiers prioritaires : UAM (Amadou Mahtar MBOW de Diamniadio), USSEIN (SineSaloum), UCAD (Dakar), UGB (StLouis), UASZ (Ziguinchor), UIDTT (Thiès), UADB (Alioune DIOP de Bambey), UVS, Cité du savoir, ISEP, Université de Matam, Université du Sénégal oriental).

2.Engager une étude prospective sur les flux d’étudiants et améliorer le taux d’encadrement par l’élaboration d’un plan de recrutement d’enseignants et de Personnels Administratifs, Techniques et de Service, soumis à la validation de l’Etat, sur la période 2022-2026 ;

3.Accroître les capacités d’accueil et la qualité des filières scientifiques, technologiques, professionnalisantes et des ISEP ;

4.Engager la réflexion sur l’accès aux Masters et aux Doctorats et favoriser les diplômes inter-universitaires ;

5.Optimiser la gestion des ressources financières des différents établissements, veiller à la maîtrise des budgets et des dépenses de fonctionnement et étudier les modalités d’apurement de la dette fiscale des universités ;

6.Moderniser le système d’allocation des bourses et aides nationales et étrangères ;

7.Accélérer la fonctionnalité des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) et développer les écoles d’Ingénieurs ;

8.Renforcer l’insertion socio-professionnelle des diplômés des Universités ;

9.Elaborer un plan stratégique national pour la Recherche et l’Innovation (2023-2032), en cohérence avec les priorités du PSE, en particulier en matière d’industrialisation ;

10.Accélérer la transformation digitale des Universités et intensifier la dématérialisation des procédures ;

11.Engager le processus de certification qualité des Universités et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et généraliser la signature des contrats de performance à tous les niveaux ;

11 bis : accompagner les universités religieuses

12.Mettre en place un dispositif efficace et inclusif de suivi au niveau du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en relation avec la Commission d’évaluation des politiques publiques.
Macky fait son bilan

Par ailleurs, Macky Sall a profité de l’occasion pour dresser son bilan dans l’enseignement supérieur.  A l’en croire, les dotations budgétaires sont passées de 117?milliards FCFA en 2012 à 241?milliards FCFA en 2022, « soit plus du double en dix ans ». Du côté des ressources humaines, le Sénégal est passé de 2027 enseignants-chercheurs en 2015 à 2348 en 2021. S’agissant des  personnels administratifs, techniques et de services (Pats), leur effectif a évolué de 2745 en 2012 à 6225 en 2021.

Sur les équipements, Macky Sall rappelle la construction de 100 laboratoires, la mise en service imminente du supercalculateur, du microscope électronique et des équipements de biotechnologie.

Dans le volet social, le nombre lits a connu un bon, passant de 6030 en 2012 à 43 375 en 2022, soit 7 fois plus, s’enorgueillit Macky Sall.  Il s’y ajoute les œuvres sociales dont plus de la moitié sont destinées aux bourses et aides. « Le nombre d’étudiants boursiers est passé de 77 924 en 2011/2012 à 122 778 étudiants en 2020/2021. Les ressources allouées aux bourses et aides ont presque doublé, passant de 40 milliards en 2011/2012 à 70 milliards en 2020/2021 », s’est félicité le chef de l’Etat.

A tout cela s’ajoutent les infrastructures. Mais Macky Sall ne se fait pas d’illusion. En effet, ’’Malgré ces efforts budgétaires et ces réalisations substantiels’’, souligne-t-il, il y a ’’encore du chemin à faire’’.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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