En Crd à Saint-Louis, le Secrétaire d’État, Mamadou Saliou Sow, planche sur les initiatives et réformes en matière de gouvernance des ressources naturelles.
Le Secrétaire d’État auprès du Ministre de la justice, chargé des
Droits humains et de la Bonne Gouvernance, Mamadou Saliou SOW, a présidé hier,
à Saint louis, un atelier régional d’échange sur la gouvernance des ressources
minérales. Cette rencontre a eu pour objectif de faire le point sur les
différentes initiatives et réformes en matière de gouvernance des ressources
naturelles.
Au cours de l’atelier, les acteurs du secteur ont eu la
possibilité de définir, ensemble, un plan d’actions harmonisées et de réfléchir
également sur les mécanismes de concertation à mettre au niveau local pour
instaurer un dialogue interactif.
Cette même activité sera également organisée, à Matam, jeudi prochain. À
travers ce programme, le Gouvernement vise à améliorer la gouvernance des
ressources naturelles et minières du Sénégal avec une meilleure implication des
populations. Ces ateliers régionaux (Saint-Louis et Matam) vont regrouper des
représentants de l’administration, des collectivités territoriales, des
organisations de la société civile et des sociétés exploitantes.
Le Crd de Saint-Louis a été l’occasion pour M. Sow de magnifier la
qualité de la collaboration avec les institutions, les organisations de la
société civile et celles du secteur privé et d’adresser « ses vifs
remerciements à Oxfam, dont la disponibilité et le concours ont été
déterminants dans la tenue de ce forum ».
Selon M. Sow, le président Macky Sall accorde une place importante à
la bonne gouvernance. Cela s’est traduit, d’une part, par la décision de faire
de la bonne gouvernance l’axe principal du Plan Sénégal émergent (Pse) et,
d’autre part, par la création d’un Secrétariat d’Etat dédié à la promotion de
la bonne gouvernance et des droits humains.
Depuis son accession à la magistrature suprême, notre pays n’a
cessé de faire des avancées significatives dans la consolidation d’un système
national de redevabilité, en vue d’accompagner la bonne gestion de nos finances
publiques. Les résultats obtenus sont le fruit d’importantes et courageuses
mesures de gouvernance mises en œuvre, très tôt, par le Chef de l’État.
Sur le plan de la transparence, l’État du Sénégal, au-delà de la
création de l’OFNAC au plan institutionnel, a posé trois actes forts :le
premier constitue l’adhésion à l’Initiative pour la Transparence dans les
Industries extractives (ITIE) qui a, entre autres, pour mission d’œuvrer
pour la transparence et la redevabilité dans la gestion du secteur extractif
; le deuxième a pris la forme de la mise en place du Comité d’Orientation
stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAS) dont le rôle essentiel est de
veiller à l’exploitation rationnelle et transparente de nos ressources
pétrolières et gazières ; le troisième s’est traduit par la réforme
du code minier et du code pétrolier qui renforce le dispositif de contrôle
et de surveillance des activités minières pétrolières et gazières et
relève les droits fixes payés par les compagnies.
Dans le même esprit, il a mis l’accent sur l’évaluation du Sénégal dans
le cadre du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP). Ce processus
a permis à notre pays de soumettre l’état de sa gouvernance aux experts
africains et de mesurer les nombreux progrès réalisés.
A cela, s’ajoutent l’adhésion au Partenariat pour un Gouvernement Ouvert
(PGO) qui est un mécanisme multilatéral visant à promouvoir la transparence de
l’action publique et son ouverture à de nouvelles formes de concertation et de
collaboration avec la société civile, l’élargissement des pouvoirs de
l’assemblée nationale en matière d’évaluation des politiques publiques et
l’instauration de rencontres périodiques entre l’assemblée nationale et
l’exécutif.
De l’avis de M. Sow, il convient également de rappeler que le
gouvernement du Sénégal a parachevé le processus de transposition des six directives
de l’UEMOA, par l’adoption de la loi portant code de transparence dans la
gestion des finances publiques.
Ces efforts importants pour la promotion de la gouvernance et pour
la redevabilité « nous valent, aujourd’hui, notre position remarquée dans
les classements internationaux ». Il a pu citer, entre autres, l’indice Mo
Ibrahim où le Sénégal figure, depuis 2013, parmi les 10 premiers pays africains
en matière de gouvernance et l’indice sur le budget ouvert qui est passé de 10
à 51, soit un bond de +41 points entre 2011 et 2017, ce qui place notre pays au
1er rang africain. Au même moment, le Sénégal connaît une
progression soutenue de son score dans l’indice de perception de la corruption
(IPC). En effet, en cinq ans, une progression de neuf (9) points a été obtenue,
nous classant parmi les 10 premiers Etats africains.
Pour M. Sow, ces efforts doivent être poursuivis avec détermination
pour maintenir les acquis et les consolider. C’est dans cette perspective que
s’inscrit l’initiative prise par le ministère d’organiser, avec l’appui de son
partenaire Oxfam, une série de rencontres publiques pour partager avec les
acteurs à la base, sur les importantes initiatives prises par le Gouvernement
du Sénégal, en vue d’améliorer l’état de la gouvernance des ressources
minérales, en particulier dans les secteurs minier, pétrolier et gazier.
L’objectif visé, a-t-il précisé, est d’instaurer un débat citoyen
et documenté, à partir de sources authentiques, sur la gouvernance desdits
secteurs. Dans cet exercice, les services du ministère s’évertuent à mettre en
œuvre, une démarche participative et inclusive en associant toutes les parties
prenantes et en mobilisant tous les acteurs.
À Saint-Louis, il a saisi cette occasion pour remercier tous les
partenaires institutionnels, « qui nous accompagnent dans la mise en œuvre
de nos activités, il s’agit, en particulier du Comité national ITIE,
du Ministère de l’Energie et du Pétrole et du Ministère des Mines et de la
Géologie.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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