Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel a constaté au cours de l’émission JAKAARLO du vendredi 12 février 2021, un usage de « propos dégradants et dévalorisants pour la femme », dans l’affaire de viol présumé opposant le député Ousmane Sonko à la jeune masseuse Adji Sarr.
« Le vocabulaire, d’une vulgarité extrême et inacceptable, a été sans apport aucun dans la satisfaction des besoins d’information du public sur l’affaire dite Adji SARR – Ousmane SONKO pendante devant la Justice », déplore l’autorité, dans un communiqué.
Dans la note, elle fait part des « termes injurieux et obscènes utilisés », faisant clairement place à un sexisme débordant, qui sont de nature à « porter atteinte à la dignité et à la considération de la femme » tout en agressant les valeurs morales de notre société.
Par ailleurs, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, en sa qualité d’Organe chargé de veiller au respect par les médias audiovisuels de la réglementation rappelle que selon l’article 15 du Cahier des charges applicable au titulaire d’une autorisation de diffusion de programmes de télévision privée de droit sénégalais : « Le titulaire est responsable du contenu des émissions qu’il diffuse ».
Elle appelle ainsi la TFM à « plus de vigilance et à veiller à ce que de telles dérives ne se reproduisent plus ».