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Edition 2022 de ELearning Africa au Rwanda : « Redéfinir le but de l’éducation » au menu des échanges

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La ministre rwandaise en charge des Tic et de l’Innovation est d’avis qu’à la suite de la pandémie de Covid-19 et du marasme économique, tout gouvernement africain devrait désormais se consacrer sans relâche à sa stratégie en matière d’éducation et de Technologie de l’information et de la communication (Tic). Paula Ingabire qui a fait en prélude à la conférence eLearning Africa que son pays doit abriter au mois de mai prochain, est appuyée par son homologue en charge de l’éducation Dr Valentine Uwamariya qui soutient qu’il serait « impardonnable de ne pas se consacrer maintenant à l’éducation, à la formation et aux technologies. »

Les deux ministres se sont exprimées au moment où des dirigeants politiques, des experts en questions éducatives et des investisseurs du monde entier se préparent à se rendre au Rwanda pour participer à eLearning Africa, l’une des premières conférences d’envergure mondiale organisées en présentiel sur le continent depuis le début de la pandémie de Covid-19. L’événement aura lieu à Kigali, la capitale rwandaise, du 11 au 13 mai prochains.

Selon Mme Ingabire : « L’Afrique est aujourd’hui à un moment crucial de son histoire. La création de la Zlecaf, le marché unique africain, est une occasion sans précédent de transformer le sort de notre continent et de ses habitants. Nous sommes en mesure de surpasser d’autres pays et régions. Nous avons ainsi une occasion d’assurer à l’Afrique une véritable prospérité. Mais il convient de prendre les mesures nécessaires pour nous préparer et préparer nos populations. »

Dans la foulée, elle indique : « Il s’agit, avant tout, d’investir dans une éducation combinée aux Tic. Et de veiller à doter nos populations des compétences requises sur les marchés du futur. Les technologies de l’information et de la communication peuvent porter les avantages de l’éducation et de la formation jusqu’aux régions les plus reculées de notre continent. À la suite de la pandémie de Covid-19 et du marasme économique, tout gouvernement africain devrait désormais se consacrer sans relâche à sa stratégie en matière d’éducation et de TIC. C’est une telle démarche qui fera de la Vision 2063 de l’Union africaine une réalité. »

Dans le même sillage, Dr Uwamariya de renchérir : « L’Afrique est à la croisée des chemins. Nous sommes à présent confrontés à un choix. Saisissons cette occasion et tirons parti de la meilleure chance que nous n’avons jamais eue en tant que continent. Il s’agit en fait de réaliser l’opportunité qu’offre la Zlecaf à tous les Africains. Il s’agit de tirer le meilleur parti de la population jeune, dynamique et croissante de l’Afrique, véritable réservoir de ressources humaines et de talents. Il s’agit de planifier, de coopérer et d’investir dans l’apprentissage et la formation assistés par la technologie, de sorte que nous puissions diffuser les avantages de l’éducation et favoriser l’acquisition de nouvelles compétences vitales pour la main-d’œuvre du futur. Il serait impardonnable de ne pas se consacrer maintenant à l’éducation, à la formation et aux technologies. »

Elle indique en plus être ravie de savoir que la première conférence eLearning Africa d’après-pandémie se tiendra au Rwanda : « eLearning Africa est un rendez-vous très important, en raison de l’opportunité qu’elle offre aux principales parties prenantes de dialoguer. La conférence et la table ronde ministérielle permettront de focaliser notre attention sur les moyens de collaborer tous, en tant que continent et communauté mondiale, d’utiliser l’apprentissage assisté par la technologie pour stimuler la croissance et favoriser un changement et une prospérité durables. »

Pour sa part, Rebecca Stromeyer, fondatrice de la conférence, affirme que l’événement suscite un « énorme » intérêt et beaucoup de soutien : « Les gens se réjouissent de voir que nous allons de nouveau de l’avant. Notre réseau d’experts et de professionnels du monde entier aura l’impression de prendre part à une réunion de famille géante ! Ces personnes sont impatientes de se retrouver, de se lier d’amitié et d’avoir de nouveaux contacts. Par ailleurs, les entreprises, au rang desquelles figurent les plus grands noms du secteur de l’EdTech, ont manifesté un énorme intérêt à participer à cet événement. L’Afrique est aujourd’hui le lieu idéal pour ceux et celles qui souhaitent investir dans l’éducation et les technologies. »

Selon Mme Stromeyer, il n’a pas été difficile de persuader les gens de participer à la conférence, malgré l’expérience de ces deux dernières années. « Il est de notoriété publique que le Rwanda a vraiment bien fait face à la pandémie. Nos participants seront aux petits soins dans un magnifique centre de conférences et nous sommes impatients de les y rencontrer pour ce qui promet d’être un événement d’une importance capitale. »
eLearning Africa s’accompagne d’une exposition où sont mis en relief des produits, des services et des formations proposés par les principaux producteurs et fournisseurs au monde. La conférence, elle, ouvre la voie à une myriade de possibilités de discussion, de partage de connaissances et de réseautage, sous la forme de séances plénières, d’ateliers, de séminaires et de débats. Elle propose en outre une table ronde ministérielle, durant laquelle des ministres chargés des TIC et de l’éducation, ainsi que de hauts fonctionnaires et des conseillers, discutent de thèmes émergents avec des experts, des universitaires et des représentants d’entreprises et d’organisations du monde entier.

Organisée sur le thème « Redéfinir le but de l’éducation », la table ronde de cette année examinera les défis concrets auxquels les pays africains sont confrontés, ainsi que les incidences d’un marché unique et la contribution potentielle de l’Afrique à l’apprentissage au niveau mondial et à la fourniture de solutions aux problèmes mondiaux. « L’Afrique a tant à faire et tant à donner », indique Mme Ingabire avant d’ajouter : « Nous souhaitons accueillir tout le monde au Rwanda à la faveur de cette conférence historique. »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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