Zahra Iyane Thiam, ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, se réjouissant de l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi relative à l’économie sociale et solidaire, mise sur l’avènement de systèmes productifs « plus solides et plus résilients face aux chocs », informe l’Aps.
Zahra Iyane Thiam qui remettait jeudi une subvention de 30 millions de francs CFA aux femmes de la commune de Nguéniène (Mbour, ouest), s’est réjouie de l’adoption, vendredi dernier, par l’Assemblée nationale, du projet de loi relative à l’économie sociale et solidaire.
Selon la ministre, ce texte permettra de « renforcer la résilience de notre économie locale mais également de proposer des mécanismes souples et adaptés pour faciliter l’encadrement, l’accompagnement, l’accès au financement et aux services de protection sociale et fiscale ».
Dans le cadre de la « transformation structurelle » de l’économie sénégalaise, a-t-elle dit, le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire « propose un modèle alternatif d’entreprendre reposant sur les principes de coopération, de mutualisation des ressources et de valorisation du potentiel économique des localités pour faciliter l’accès aux facteurs de production ».
A l’en croire, cette perspective devrait se traduire par la création de richesses additionnelles, l’amélioration des revenus auprès des ménages, le renforcement des capacités techniques et organisationnelles, l’inclusion sociale, la création d’emplois et l’accès aux marchés.
Ce modèle s’adressant « principalement aux groupements de femmes, GIE, coopératives, associations et autres exploitations familiales, « permet d’apporter des réponses appropriées et durables à l’entrepreneuriat et à l’accès au financement des groupes vulnérables (en particulier les jeunes et les femmes) qui, très souvent, sont à l’écart des mécanismes classiques mis en place », a poursuivi la ministre.
Il s’agit, par ce biais, d’appuyer et de renforcer les acteurs économiques locaux, à travers le Fonds d’appui à l’économie sociale et solidaire, pour des systèmes productifs « plus solides et plus résilients face aux chocs ». Elle a invité les bénéficiaires de la subvention remise par son département à une « utilisation judicieuse » de cet appui qui leur a été apporté pour aider à relancer leurs activités économiques locales.
Pour un accompagnement des groupements locaux, notamment dans la structuration des chaînes de valeur de filières identifiées (production, transformation, commercialisation), les femmes de Ngéniène peuvent compter sur le soutien des volontaires de Corps Africa, qui ont appuyé le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire dans le travail d’identification des groupements cibles.
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