LEGS-Africa (Leadership, Ethique, Gouvernance, Stratégies pour l’Afrique), le « think-tank » regroupant la nouvelle génération de l’élite africaine a publié une étude économique et juridique sur les entreprises au Sénégal. L’objectif général de la dite étude est d’analyser la place et rôle de l’entreprenariat social dans l’économie sénégalaise.
Compte tenu des circonstances du développement économique actuel, caractérisées par une prépondérance des crises, augmentation du chômage et pauvreté, l’entreprenariat social joue un rôle important d’abord sur le plan socioéconomique. « En matière de développement humain et de l’insertion socioéconomique, l’entreprise sociale est un puissant outil d’insertion social par l’emploi car il polarise plus de 350 milles emplois dans lesquels s’activent les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables qui se trouvaient assez éloignées du marché de l’emploi » nous révèle cette étude. Ensuite, il constitue un poids économique modeste mais non négligeable, soit 5% du PIB.
Au vue de la place importante occupée par l’économie sociale au Sénégal, dans notamment sa lutte contre le chômage, sa participation dans l’insertion socioéconomique et au développement humain, il n’en demeure pas moins évident qu’il est : « impératif de créer un socle juridique spécifique, à partir duquel pourront être développés des mesures fiscales ciblées, de nouveaux financements spécialisés et la mise en place d’un dispositif de conseil et de suivi plus adapté à ces entreprises, sur les plans stratégique et administratif mais aussi en matière de gestion » estime l’association de l’élite panafricaine dans son diagnostic.
Pour finir, selon l’étude de LEGS-Africa, au Sénégal l’Economie Sociale et Solidaire ou l’Economie Populaire s’est fortement intégrée dans les dispositifs juridiques, économiques et sociales, comme modèle de développement inclusif mettant l’humain au centre des préoccupations en accordant une place de choix à la finalité sociale et environnementale.
Abdoulaye Touré
