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Économie: l’arrivée de la monnaie Eco annonce -t-elle une dévaluation?

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1 Euro = 1200 ECO = 655 FCFA

C’est donc une dévaluation qui ne dit pas son nom, pilotée par la France et dont les billets seront imprimés à Clermont-Ferrand, comme toujours. Tout l’argent qui est dans vos comptes ne vaudra que la moitié après sa mise en circulation. Est-ce que la cherté de la vie sera réduite de moitié ? Je ne pense pas. Pourtant, Dramane est d’accord avec ça. C’est l’héritage qu’il va nous laisser comme dans les années 90.

Finalement, est-ce qu’il ne serait pas mieux de rester dans le CFA en attendant d’avoir une meilleure alternative ?
Voici ce qui se joue en ce moment dans LES COULISSES au sein des deux zones BCEAO (Afrique de l’Ouest ) ET BEAC ( Afrique centrale ).

Mais avant de vous dire ce qui se passe réellement, il faut connaître la date de naissance du Fcfa.

Le franc CFA est né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire internationale (FMI). Il signifie alors « franc des Colonies Françaises d’Afrique ». Le reste vous le savez.

Le 26 Décembre 1945 et le 26 Décembre 2019, cela fera 74 ans. Mais c’est un accord de 75 ans. Ce qui veut dire que en 2020… où ça passe où ça casse.

Cet accord entre la France et les pays africains francophones utilisant cette monnaie avait été signé pour une durée de 75 ans dans l’éventualité d’un renouvellement dudit accord.

Comme tout accord ou contrat, celui-ci est toujours renouvelé un an avant son échéance, et nous y sommes en plein dedans…

Dans la zone BCEAO:

Avec la mauvaise publicité que le FCFA a subi vis à vis de la France qui a décidé de le repenser, en parlant cette fois-ci de la monnaie unique qui s’appellera « ECO »

Pour perdre l’africain de l’Ouest, on parle de la monnaie unique non pas de l’UEMOA mais de la CEDEAO. Hors le Nigeria, le Ghana, la Gambie etc. qui ont leur propre monnaie, ont décidé de la conserver en attendant de voir comment « l’ECO » va évoluer.
Vous comprendrez alors que la nouvelle monnaie commune ne concerne que les 8 pays actuels de la zone BCEAO qui utilisent le FCFA qui est lui aussi une monnaie unique.

Comme pour l’accord de 1945, les chefs d’État avaient signé sans dire aux populations, les clauses de l’accord.

74 ans plus tard, nos chefs d’État de la zone BCEAO viennent tous de signer pour la nouvelle monnaie avec 5 émissaires français présents. À l’heure actuel, aucun citoyen de ladite zone est capable de nous donner les contours de cette nouvelle monnaie, même les experts en économie Ouest africains qu’on a approché et qui ont assisté à ces différentes cérémonies de signature de cette nouvelle monnaie, nous ont dit que c’est un dossier qui est géré par les chefs d’État des pays concernés, eux seuls connaissent la substance et en feront part à leurs populations le moment venu.

Vous devrez savoir que L’ÉCO sera toujours imprimé à Chamaliere en France à la même imprimerie que le FCFA actuel. L’ÉCO sera toujours « soutenu  » par le trésors français.
Certaines indiscrétions nous disent que
1 euro risquerait d’être egale à 1200 Ecos.
Hors ils nous laissaient entendre jusqu’à avant hier que 1 euro serait égal à 655 Ecos.

Vous comprenez un peu l’exploit que la France est en train de réussir en Afrique de l’Ouest?
En 2020 date d’anniversaire du Fcfa 75 ans on bascule dans l’ECO qui ne sera qu’un nouveau Fcfa. C’est très opaques. Seuls les naïfs croient que la France va nous laisser créer une nouvelle monnaie sans rien nous dire et sans rien faire. C’EST TROP FACILE.

Dans la zone BEAC:

Ils ont préféré garder le FCFA actuel. Par contre ont décidé de l’imprimer eux-mêmes en fonction des besoins de la zone et de chaque pays membre. Les appels d’offre pour l’impression de ce nouveau FCFA ont été lancées. (voir journal télévisé et l’emission ANR d’Africa24 du mois passé).

D’après notre source, les pays de la zone CEMAC refusent pour le moment de reconduire cet accord qui prend fin le 26 Décembre prochain avec un an d’abattement qui ira jusqu’au 25 Décembre 2020.

Pour mettre la pression aux pays de la zone CEMAC depuis un mois, chaque pays constate qu’il y a un manque de devise sur le marché et ça commence à pénaliser les commerçants qui vont acheter de la marchandise à l’étranger. Car il faut qu’ils échangent leur FCFA en euros avant d’aller acheter.

La zone CEMAC avait-elle anticipé cette éventualité, car un seul pays accepte les Fcfa , c’est la Chine et Singapour.
Le FCFA de la zone CEMAC est directement utilisé en Chine avec les commerçants chinois depuis Bientôt 3 ans.

Vous comprendrez donc que la France met une grosse pression aux pays de la zone CEMAC pour que ces derniers fasses soit comme leurs homologues de la BCEAO soit ils signent pour reconduire les accords existants. D’oú la rareté de l’euro qui est la principale devise sur laquelle s’appuie le FCFA sur les marchés de la dite zone.
La France est donc en train d’utiliser cette monnaie pour asphyxier les économies des pays zone CEMAC. Car l’ensemble de ces accords sur le FCFA prenant fin le 26 Décembre prochain, il faut aller très vite.

Tout ce qu’on peut dire aux frères et soeurs de la zone CEMAC, est de tenir bon, pendant ces 5 mois et demi qui restent.

Voilà ce qui se passe dans les coulisses des deux zones.
La BCEAO est déjà presque tombée, mais un espoir existe toujours… Ce qui sauve encore les africains de la zone CEMAC c’est leurs vieux qu’ils ont à la tête de chaque pays… et maîtrisent ce dossier sur ces accords qui abrutissent les africains.

L’ECO sera juste une manière élégante de dévaluer une fois de plus notre pourvoir d’achat, le pain que l’on achetait à 150 FCFA va coûter 300 FCFA ( ou 300 Éco), si vous avez un salaire de 200.000 FCFA, avec l’ECO sachez que ce salaire représentera après leur ECO 100.000 F CFA.

ECO vs FCFA c’est le même tombeau avec une nouvelle couche de peinture.

2020 nous départagera!

contribution!

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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