La situation dans laquelle se trouve actuellement l’école primaire Soukeyna Konaré de Balacoss, est indescriptible. Les passants, les visiteurs et autres étrangers qui débarquent pour la première fois dans ce paisible quartier du faubourg de Sor, sont crucifiés par l’état de délabrement des bâtiments qui abritent cette école élémentaire, depuis l’époque coloniale. Ces bâtiments sont très vétustes et menacent de tomber en ruines. Ravinés et burinés par les intempéries, ils sont en train de céder sous le poids de l’âge. Et ceci, face à l’inertie des pouvoirs publics. La vie des élèves est en danger. D’ailleurs, il convient même de rappeler qu’une partie de la dalle s’est effondrée récemment. Les classes sont dans un piteux état de délabrement inexplicable. L’école est devenue un dépotoir d’ordures. Dès les premières gouttes d’eau de l’hivernage, la cour de cet établissement scolaire est inondée. Soukeyna Konaré, comme le quartier de Balacoss, souffre d’un problème sérieux d’assainissement. L’urgence est manifeste. La réhabilitation de ce monument historique, de ce site touristique, de ce témoin des hauts faits de l’histoire coloniale sénégalaise, s’impose.Et le conseil de quartier, par la voix de son président, Moustapha Diop, a saisi l’occasion offerte par la cérémonie de remise de fournitures aux enfants de Balacoss, pour faire une plaidoirie forte pour la réhabilitation de cette école. « Nous interpelons de prime abord Alioune Badara Diop, adjoint au maire, fils du quartier et Directeur Général de l’Office des lacs et des cours d’eau (Olac) pour que les autorités municipales mettent tout en œuvre, en vue de permettre à cet établissement scolaire de bénéficier largement du Programme de rénovation des six écoles, qui sera réalisé par la municipalité de Saint-Louis ». Selon M. Diop, si rien n’est fait pour sauver cet établissement scolaire, cette école primaire sera fermée comme l’école Khayar Mbengue. De nombreux intellectuels domiciliés dans ce quartier, notamment des enseignants et des fonctionnaires, ont rappelé que, dans le cadre d’un partenariat Nord-Sud, l’Association pour l’Education, l’Intégration et le Développement (Aeid), avait affirmé sa volonté de contribuer à la réhabilitation de l’école élémentaire Soukeyna Konaré de Saint-Louis. L’expérience d’intégration de l’Aeid à destination des familles et des enfants d’origine étrangère sur le terrain à Paris, a toujours montré l’importance de la qualité de l’environnement où apprennent les enfants, lequel permet un meilleur apprentissage. Les adhérents de différentes cultures et communautés ont souhaité que cette association apporte son expérience pour rénover des écoles au Sénégal, pays d’origine d’une partie significative de ses adhérents. L’Association pour l’Éducation, l’Intégration et le Développement (AEID) a été créée en décembre 2010 dans le 19ème arrondissement de Paris. L’objectif de l’association est de contribuer à l’intégration des personnes immigrées et de sensibiliser les parents à l’accompagnement et au suivi des études de leurs enfants. Ces intellectuels de Balacoss disent ne pas comprendre pourquoi on ne parle plus de ce projet de l’Aeid pour la réhabilitation de l’école Soukeyna Konaré. Mbagnick kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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