Le travail du sol, les activités de récolte et post récolte restent encore déficients suite aux coûts onéreux de l’entretien des équipements difficilement supportables par les promoteurs et organisations de producteurs ainsi que le coût des locations trop élevé.
Dr Madiama Diop estime que l’introduction des petits équipements comme les motoculteurs, les faucheuses, les batteuses locales et autres, peut pallier ce déficit de tracteurs et combler le manque de main d’œuvre. Ces équipements d’utilisation et d’entretien facile participeront à la réduction des coûts de location de travail du sol, de transport, de récolte et de post-récolte.
L’introduction de ces équipements, a-t-il précisé, doit être accompagnée d’une formation des constructeurs et des futurs utilisateurs locaux pour une large adoption par les acteurs concernés.
L’accès au progrès technique reste très largement limité pour les acteurs de l’agriculture Sénégalaise. Jusqu’à présent bon nombre de pratiques culturales sont manuelles dans nos campagnes, ce qui bloque la performance des agriculteurs. Toute évolution technique doit forcément passer par un transfert de technologies et de compétences, un soutien technique, adapté aux particularités des utilisateurs.La petite mécanisation, nous explique Dr Diop, a pour but de relever le niveau d’équipement des exploitations agricoles par une politique de promotion des équipements agricoles, adaptée à chaque zone; l’accroissement des superficies et leurs mises en valeur pour l’augmentation de la production. Elle doit permettre ainsi aux paysans de respecter le calendrier cultural, d’augmenter la production et la qualité de la production, les revenus des producteurs par l’amélioration des rendements.
Awa Diagne Sall Kharachi
