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Distribution des cartes d’électeurs : Le Gradec dément les chiffres de la Daf

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Au total, 272 141 cartes d’électeur ne sont pas encore retirées, selon une étude du Groupe de recherche et d’appui pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) menée dans 22 départements (sur les 45).

Après une mission d’évaluation durant la période du 23 janvier au 12 février, le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) note beaucoup d’incohérences et de disfonctionnements dans la distribution des cartes d’électeurs. Selon le Gradec, les chiffres avancés par l’Etat sur la distribution des cartes d’électeurs sont totalement faux. 

Ababacar Fall, Secrétaire général du Gradec qui s’exprimait ce lundi, lors d’une conférence de presse au centre Bopp a relevé lors de leur mission les difficultés et les problèmes que bon nombre de citoyens ont rencontré pour retrouver ou récupérer leurs cartes d’électeurs. 

Selon les chiffres publiés par la Direction de l’autonomisation des fichiers (Daf), entre la date du 25 janvier et le 1 février 2019, seuls deux cent quarante-deux mille neuf cent deux (241.902) cartes étaient en souffrance, soit un pourcentage de 3,76%. Ce qui ne correspond pas à la réalité, selon le Gradec. Les données relevées dans 22 départements durant leur mission se chiffrent à deux cent soixante-douze mille cent quarante et un (272.141) cartes restantes. Dans ces départements, seuls quarante-cinq mille cinquante-six (45.056) cartes ont été distribuées soit 14% sur un total de trois cent dix-sept mille cent quatre-vingt-dix-sept (317.197). 

Le Gradec, par le biais de son Secrétaire général dénonce, donc, l’absence de la Commission électorale nationale autonome (Cena) lors de la distribution des cartes d’électeurs. Pour eux, cela ne garantit pas la sécurité sur la transparence. « Près d’un million deux cent mille cartes d’électeurs issues de la refonte ont été distribuées en dehors de toute supervision de la Cena dans la période allant de fin novembre 2017 au 10 janvier 2019. Ce qui remet en cause les règles de transparence et le principe de la séparation des pouvoirs dans l’organisation et le fonctionnement du système électoral suite à la modification de l’article L.54 du code électoral », déclare le Secrétaire général du Gradec. 

La Cena aux bancs des accusés

Qui souligne que la distribution concerne les cartes de la refonte, celle de la révision exceptionnelle et les cartes dupliquées. « Durant la période de distribution, les Commissions électorales départementale autonomes (Ceda) n’ont pas été associées à la distribution. Il découle de ce fait globalement que la Cena n’a pas été en mesure de superviser et de contrôler le fonctionnement de ces dites structures. Les Ceda n’ont été associées qu’au moment où les cartes de la révision exceptionnelle ont commencé à arriver dans les départements, c’est-à-dire quarante-cinq jours avant le scrutin », regrette M. Fall qui déplore aussi l’absence des partis politiques dans les commissions. 

Pour lui, « La distribution des cartes électeurs à la suite de la modification de la carte électorale pose beaucoup de problèmes car l’électeur n’est pas toujours informé pour retirer sa nouvelle carte et restituer l’autre », a-t-il rétorqué. Et d’ajouter : « dans certaines localités, les modifications de la carte électorale ont eu pour conséquence d’amener l’électeur à un nouveau lieu de vote situé à des dizaines de kilomètres de son domicile ». 

Malgré toutes ses difficultés, le Gradec a néanmoins proposé des recommandations aux autorités afin de pallier à ces insuffisances et manquements. Il demande aux autorités de faire une large communication sur la confection de duplicatas aux citoyens figurant sur le fichier électoral et qui n’arrivent pas à localiser leurs cartes d’électeurs. 

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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