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Dialogue national en Éthiopie: tournant ou impasse ?

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Dernière ligne droite avant l’entrée en fonction du dialogue national voulu par le pouvoir éthiopien, après plus d’un an de guerre civile. La liste des 42 membres pressentis a été rendue publique, vendredi 4 février, et les Éthiopiens ont jusqu’à ce mardi 8 février pour la commenter, avant un choix final de 11 membres. Cependant, l’absence annoncée des poids lourds de l’opposition pose la question de sa crédibilité.

Sur le papier, la Commission de dialogue national, annoncée en décembre par le Parlement éthiopien, avait pour but « d’ouvrir la voie à un consensus national ». Pourtant, ce consensus semble d’ores et déjà mal engagé car, dès sa naissance, cette Commission a été contestée. D’abord par certains députés nationalistes, pourtant alliés du pouvoir, qui craignent qu’elle ouvre la voie à une négociation avec les rébellions tigréenne ou oromo.

Ensuite, par l’opposition, encore active et légale à Addis-Abeba, qui a refusé d’y participer. Il s’agit du parti des opposants Jawar Mohamed et Bekele Gerba, amnistiés et libérés de prison pour l’occasion, mais aussi des puissants Front de libération oromo et Front national de libération de l’Ogaden, les deux mouvements historiques de l’Oromia et de la région somali. Le premier lui reproche sa « partialité », l’autre dit ne plus « faire confiance » au gouvernement actuel.

L’universitaire éthiopien Mehari Tadele Maru critique donc un « monologue national » où, en l’état, seuls les défenseurs de la vision d’une Éthiopie centralisée seront représentés. Car tous les partisans d’une Éthiopie fédérale, souligne pour sa part le chercheur René Lefort, n’y participeront pas.

« On ne peut pas avoir la paix sans la vouloir vraiment », insiste quant à elle la journaliste Tsedale Lemma, fondatrice du site Addis Standard, sur son compte Twitter. Pour elle, il est absurde de dialoguer alors que des combats ont toujours lieu.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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