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Développement rural dans la vallée : l’agriculture réussit aussi aux jeunes.

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 Les jeunes ne sont pas en reste. A la place des petits métiers qu’ils faisaient en milieu urbain, nombre de jeunes se bousculent dans les zones rurales pour profiter des opportunités qu’offre la terre. En étroite collaboration avec Mme Fall Aïda Coumba Diop, journaliste correspondante régionale à Saint-Louis, le responsable de la cellule de communication de la Saed, El Hadj ibrahima Gueye, et les membres de son staff, ont réalisé une enquête, en vue de mettre en exergue l’intérêt particulier que nos jeunes concitoyens accordent à l’agriculture.

Selon Mme Fall Aïda Coumba Diop, l’agriculture emploie 65 % de la population du continent africain et présente un fort potentiel de création d’emplois. Cependant, pour attirer et maintenir les jeunes, cette agriculture doit être accompagnée par des politiques publiques.

Abondant dans le même sens, El Hadj Ibrahima Gueye a précisé que ces politiques publiques devraient favoriser l’accès aux crédits à des taux adaptés, la protection des marchés, la garantie des prix de vente, le renforcement des capacités des jeunes aussi bien dans la production que dans la transformation des produits agricoles.

 Les nombreuses initiatives innovantes du gouvernement du Sénégal dans ce secteur ont eu le mérite de pousser les jeunes vers la terre. Particuliers ou s’activant au sein d’organisations, nombre de jeunes originaires de la vallée ont opté aujourd’hui pour l’agriculture, considérée comme un moteur essentiel du développement économique de la région. Aya Fall est de ceux-là qui ne sont pas passés par quatre chemins pour chercher à bénéficier des potentialités qu’offre la terre. Son master en poche, le géographe s’est aussitôt converti dans l’agriculture. Il ne s’agissait pas, dans son entendement, d’être agriculteur, mais entrepreneur agricole. La famille d’agriculteurs à laquelle il appartient, a été un fort atout pour lui. Les tracasseries liées à la recherche de terres fertiles et exploitables, M. Fall ne les a pas connues. C’est parce que ses parents disposaient déjà de parcelles qu’on leur avait octroyées depuis 1989. L’Union des Gie du Delta de la zone de Ross-Béthio, héritée des sages de la localité, jusqu’alors en hibernation, éclot grâce à des mains expertes de jeunes qui se sont chargés de sa réorganisation. Restés inexploités depuis leur acquisition, ces cent (100) hectares, dont disposait cette organisation, ont été mis en valeur avec l’appui du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (Fongip). Quoiqu’elle n’ait pas reçu le tiers du besoin financier estimé dans le projet (161 millions), l’enveloppe de 50 millions obtenue, a permis de prendre en charge l’aménagement et de démarrer la production de riz sur les cent (100) ha. Une superficie de trente (30) ha a été aussi aménagée. Elle accueille le maraîchage. Pour permettre à tous ses 350 jeunes membres que compte l’organisation de tirer profit de ces terres, la structure fonctionne avec un système d’alternance. Ainsi, chaque saison, un groupe de 50 jeunes travaille la terre et cède la place à un autre lot la saison à venir. «On ne peut pas donner un hectare par jeune. Ce n’est pas rentable. Vu les charges, il faut avoir 5 ha pour que la production soit rentable. Puisque la surface aménagée ne permet pas à chacun d’avoir autant d’hectares, nous y avons associé le maraîchage».

«Nous cultivons l’oignon et le piment. Avec 0.5 ha, on arrive à avoir l’équivalent de 5 ha», a expliqué le président de l’Union des Gie du Delta de la zone de Ross Béthio, M. Aya Fall. Chaque année, la structure s’organise pour faire travailler 80 à 100 jeunes dans la riziculture et le maraîchage. Malgré ces conditions particulièrement complexes, ces jeunes parviennent tout de même à avoir des rendements de 8 tonnes en contre saison et de 4 à 5 tonnes en hivernage. L’Union qui détient un potentiel de 700 ha disponibles non encore aménagés, souhaite majorer ses parcelles cultivables pour en faire bénéficier davantage de jeunes. Pour Aya Fall, dans la vallée, l’agriculture absorbe près de soixante-dix pour cent (70 %) des jeunes. Toutefois, les obstacles ne sont pas pour encourager d’autres à tenter l’expérience de la terre. Ces contraintes sont liées aux inondations, au retard dans la mise en place des crédits, à la mécanisation non adaptée au sol en période d’hivernage et la concurrence des agro-business. Louma Sarr s’est lancé dans l’agriculture depuis qu’il a quitté l’école primaire. Au départ, il n’était pas plus qu’un soutien pour ses parents agriculteurs.

Au fil des ans, il acquiert de l’expérience et commence à voler de ses propres ailes. Le riz est son domaine de prédilection. Sa première récolte s’est faite sur une superficie de quatre (4) ha pris en location. Il en avait tiré 260 sacs. Aujourd’hui, M. Sarr détient 70 ha à son actif. «L’agriculture a toujours été mon choix. Puisque certains ne s’y intéressaient pas au temps, j’achetais progressivement des terres auprès de gens qui n’exploitaient pas », a-t-il expliqué. Avec des rendements de huit (8) tonnes de paddy par hectare en contre saison, ce jeune entrepreneur tire son épingle du jeu. A côté du riz, il s’active aussi au maraîchage avec la culture de la tomate et de l’oignon. Selon lui, l’essor des jeunes a été rendu possible grâce aux efforts consentis notamment dans la disponibilité du matériel et des financements. Toutefois, d’autres actions sont attendues pour disposer davantage de terres cultivables aménagées. Il a plaidé pour des efforts accrus pour la subvention des intrants et une organisation plus adaptée dans l’organisation de la distribution. 

   Mbagnick kharachi Diagne/Chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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