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Développement local du département de Saint-Louis : Les perspectives prometteuses d’un projet d’intercommunalité

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Le projet d’intercommunalité, qui sera mis en œuvre par les communes de Mpal, Gandon, Fass-Ngom, Saint-Louis, Ndiébéne Gandiol et le conseil départemental de Saint-Louis, avec l’appui de l’Ard et autres partenaires, devrait pouvoir, en principe, démarrer ses activités en 2020, si toutes les conditions sont réunies, a annoncé hier, le Directeur Général de l’Agence régionale de développement de Saint-Louis (Ard), Ousmane Sow. Dans la mesure où toutes les études d’avant-projet sont terminées. Il ne reste que les derniers réglages à faire, les dernières séances de travail à tenir et le décret d’application qui pourrait intervenir d’un moment à l’autre.

M. Sow s’exprimait à l’occasion de l’émission de la « Voix du Nord », la troisième chaîne de la Rts, intitulée « Lou-Ay-Di-Diambatt », bien organisée par Mme Ndiaye Mariane Cangou Senghor, directrice de la station, et animée avec brio par le journaliste Seydou Guissé. Parlant des enjeux et des perspectives de ce projet d’intercommunalité, dont le processus de mise en œuvre est déjà enclenché, le Directeur de l’Ard a laissé entendre que toutes les parties prenantes de ce programme très ambitieux de développement local, « en sont aux derniers réglages » pour la réalisation d’ici 2020 de ce projet. 

Il a rappelé que plusieurs tentatives visant à déclencher ce processus de réalisation, ont été vaines, « ces échecs s’expliquent par le fait que nous avons voulu passer par la porte institutionnelle, mais en vain, nous avions finalement juger nécessaire de changer de fusil d’épaule en passant par la porte d’entrée des changements climatiques et du développement durable, pour espérer voir le bout du tunnel ». 

Ainsi, a-t-il poursuivi, « nous avions pu tirer toutes les leçons, tous les enseignements de ces échecs, pour faire un diagnostic sans complaisance des problèmes environnementaux que partagent ces différentes collectivités locales, qui ont subi les conséquences désastreuses des changements climatiques, de l’avancée de la mer, de l’érosion côtière et maritime, de l’avancée du désert, du relèvement du niveau de la mer, de la pluviométrie déficitaire, etc. 

Si à Saint-Louis, nous nous sommes rendus compte de des centaines de familles de la langue de Barbarie ont été victimes des différents raz-de-marée qui se sont produits à Guet-Ndar et à Gokhou-Mbathie, « dans le Gandiolais, nous avons constaté que dans la zone horticole, de nombreux producteurs maraîchers ont perdu des terres cultivables à cause de la salinité , dans la zone de Mpal et dans les localités environnantes de cette commune, nous avons auusi noté des pertes de pâturages très importantes, la disparition de nombreuses plantes médicinales et autres espèces végétales importantes ». 

Selon Ousmane Sow, ces collectivités locales du département de Saint-Louis, affectées par des phénomènes liés à ces changements climatiques, ont finalement jugé nécessaire, avec l’appui de l’Ard et dans le cadre d’une solidarité agissante, d’identifié ces mêmes problèmes environnementaux et de prendre d’un commun accord la ferme décision de préconiser des solutions communes et adéquates à l’ensemble de ces problèmes. 

Il s’agira également de mettre en place un comité de pilotage de ce projet, d’élaborer une feuille de route, de faire un diagnostic territorial pour mieux identifier les défis, les problèmes cruciaux, les priorités de ces six collectivités locales concernées (dont le conseil départemental de Saint-Louis), d’élaborer un document cadre pour fixer les axes d’intervention, etc. Même des sessions de formations des collectivités locales sur les enjeux et les perspectives de ce projet, ont été déjà organisées. 

                                                                                                                               Mbagnick Kharachi Diagne

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Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

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C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

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ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

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Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

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Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

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Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

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