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Développement du Tourisme dans la région Nord Saint-Louis, une ville amphibie, riche de ses atouts

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A l’instar des autres localités touristiques de notre pays, la capitale du Nord ne rate jamais la moindre occasion pour mettre en exergue ses atouts touristiques. De fort belle manière, elle ne cesse de contribuer efficacement à promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous. En étroite collaboration avec le service régional du tourisme, le syndicat d’initiatives, les hôteliers et autres gérants de réceptifs, les responsables de l’Association Saint-Louis/Jazz, les guides touristiques, les restaurateurs, les transporteurs et les populations, les autorités administratives et municipales déploient des efforts constants et louables pour contribuer à vendre la destination Saint-Louis. Une ville amphibie qui continue d’accueillir chaque année des milliers de touristes. Hier, la vieille cité a reçu la visite du ministre du Tourisme, Alioune Sarr, qui a mis à profit son séjour dans cette ville tricentenaire, pour visiter les parcs de Geumbeul, de la langue de Barbarie et de Djoudj. Partout où il est passé, il a constaté de visu les potentialités touristiques de Saint-Louis et des localités environnantes, avant de plaider longuement pour la valorisation, la préservation et l’exploitation rationnelle de ces nombreux atouts touristiques dont dispose la région Nord.

Ce matin de juillet 2019, nous sommes à l’hydrobase. C’est un domaine de la Langue de Barbarie, bien squatté par les hôteliers. Situé à quelques encablures de Guet-Ndar, il est régulièrement fréquenté par les touristes, les organisateurs de séminaires, ateliers, sessions de formation, colloques et autres rencontres de grande envergure qui drainent du beau monde. Nous mettons à profit une réunion des producteurs de tomate industrielle, pour passer en revue quelques réceptifs et discuter avec des employés de ces hôtels et des habitants de cette localité. A 11 heures 30, nous sommes torturés par le souffle étouffant de l’été.

A quelques mètres de la plage, nous avons la chance d’interpeller un jeune vendeur d’objets d’art, qui préfère passer toute la journée dans cet endroit pour attendre ses clients. Dès que nous lui posons notre première question, un long soupir soulève ses épaules décharnées. Au creux des rides de son visage, une sueur abondante roule sur ses joues terreuses. La bouche pâteuse, il a fini de boire son bol de café « Touba ». Notre interlocuteur est très sympathique. Il devise tranquillement avec son épouse, assise à côté de lui, en train de vendre ses cacahuètes. De temps à autre, cette dernière contemple sa « beauté lourde » dans un miroir ovale encadré de bois grossièrement sculpté au couteau. Elle exhibe une mine triste, renfrognée, empreinte d’une détresse qu’elle parvient difficilement à dissimuler. Son mari travaillait dans un hôtel à Dakar. Les affaires ne marchaient pas et il a fini par prendre la ferme décision de rentrer au bercail et de venir chercher du boulot dans les réceptifs de l’hydrobase. Il commence par nous faire comprendre qu’il a été bien accueilli par les hôteliers de l’hydrobase et qu’il espère bientôt voir le bout du tunnel. Dans la mesure où on lui a demandé d’être un peu patient pour obtenir dans de bonnes conditions un emploi décent dans ces hôtels. Ce qui ne l’empêche pas, souvent, de gagner beaucoup d’argent, après avoir effectué de petits travaux dans ces réceptifs. A entendre ce jeune employé subalterne, parler, on se rend compte aisément du chagrin, de la misère, du stress, de la galère, de la corvée quotidienne, du calvaire qu’il a enduré à Dakar pour survivre et autres activités inhumaines qui n’ont pas encore fini de ronger le corps de cet être humain, comme l’artison (insecte qui ronge le bois, les tissus, les pelleteries, etc) ronge le bois. Dans ces conditions, seule l’écorce demeure intacte et en dessous, tout le solide s’effrite. C’est une comparaison qui nous permet de comprendre ce qui est caché derrière cette apparence trompeuse affichée par certains de nos compatriotes, notamment les ouvriers, les manœuvres, les tâcherons et autres agents subalternes de certaines compagnies, sociétés et entreprises.

                                                  La complainte des subalternes

Une belle apparence qui nous laisse penser, à tort, que ces derniers se la coulent douce. Alors qu’ils souffrent atrocement dans leur chair. Ils vivent une situation économique et sociale pénible et désagréable, avec des salaires de misère….Malheureusement, jusqu’au moment où ils sont terrassés par une maladie banale, une céphalée qui intervient d’une manière impromptue. C’est ce qui explique souvent la promptitude de certains pères de famille, fauchés comme des rats d’église, à rendre l’âme d’un moment à l’autre. Donc, au moment où l’on s’y attend le moins. Coup de chapeau à ces braves subalternes qui préfèrent mourir dans la dignité que de verser dans certaines bassesses de la vie, qui ne font que jeter l’opprobre sur leurs familles. Ce qui fait qu’en définitive, leur entourage ne voit rien jusqu’à la chute. Très sensible à la situation de ces « Goor-Goorlou » (des gens qui se débrouillent pour survivre), nous sommes arrivés à nous persuader que la chance leur fait souvent faux bond. Qu’elle n’est pas prête à leur donner le moindre sourire. Celui que nous avons là, en face de nous, est un employé subalterne qui espère enfin s’épanouir dans les milieux touristiques de Saint-Louis. Il nous fait comprendre qu’il a envie de faire revenir d’autres jeunes dans la vieille cité, en vue de les aider à trouver un emploi dans ces nombreux hôtels de l’hydrobase.

Il fait juste 12 heures, lorsqu’un autre employé d’hôtel en poste à l’hydrobase, nous dévore du regard, au moment où nous lui posons des questions. Il nous impressionne avec son allure débrayée, son accoutrement bizarre, ses cheveux crépus et ébouriffés. C’est un véritable buveur de café, qui tente de nous intimider avec ses yeux rouges et ses paupières gonflées. Ce travailleur très brave et ambitieux, parvient à planifier toutes ses dépenses, au point d’avoir chaque mois la possibilité d’épargner une partie de ses revenus. Il s’en tire à merveille. Le conseil qu’il donne à ses autres collègues qui travaille dans ces réceptifs, c’est de tout mettre en œuvre pour vivre en fonction du salaire mensuel qu’ils gagnent. 12 heures 30. Nous poursuivons notre promenade dans ce coin situé à la périphérie de la commune de Saint-Louis. La tristesse qui nous habite, lorsque nous entendons d’autres interlocuteurs raconter leur vie parsemée d’embûches, nous fait respirer à petits coups. Les enseignements que nous tirons de cette petite enquête, nous font dire que les employés subalternes, en général, doivent bien pouvoir profiter entièrement de la vie, au même titre que leurs compatriotes qui ont eu la chance d’être à l’abri des contraintes financières et sociales. Ceci, pour la bonne et simple raison qu’ils font partie, eux-aussi, du commun des mortels. Inutile de nous rappeler que nous sommes tous égaux et libres en droits. Il n’y a pas de raison que certains s’épanouissent sur tous les plans et à tous les niveaux et que d’autres passent le plus clair de leur temps à croupir dans la misère. C’est une injustice sociale, une discrimination. La balle est dans le camp de ceux qui font travailler ces derniers dans des conditions difficiles, pour les sur employer et les sous payer. Dans plusieurs secteurs de la vie économique nationale, nous trouvons toujours des gens qui triment dur pour joindre les deux bouts.

                                               Activités touristiques intenses

Cette année, les activités touristiques sont  marquées dans la capitale du Nord par des tours de ville des nombreux touristes, en calèche et à bord de bus touristiques. Lors de la 27éme édition du festival de jazz, les visiteurs et les populations ont communié dans la joie et l’allégresse avec les autorités administratives et municipales, les organisateurs des concerts « In » et « Off », les artistes, à travers des ballets, des cocktails dînatoires (pour faire la promotion culinaire des produits du terroir), etc. Ces manifestations se sont déroulées dans une ambiance carnavalesque, marquées par une belle parade de jeunes filles déguisées en signares, attirant, à travers leur démarche de pintade, l’attention d’un public nombreux massé aux alentours de la Gouvernance et de la place Faidherbe.

Dans d’autres quartiers du faubourg de Sor et de la Langue de Barbarie, les touristes et autres visiteurs ont eu l’occasion d’admirer cette chorégraphie majestueuse de faux lions, de danseuses et autres artistes de gros calibre. Les griots, troubadours, aèdes et autres communicateurs traditionnels de la ville, ont agrémenté la fête, tenant en haleine, durant cinq jours, les populations, les hôtes de marque et autres illustres invités. Saint-Louis a vibré et ce public nombreux n’a pas été avare de ses cris de joie et autres salves d’applaudissements. L’animation était au beau fixe sur cette mythique place Faidherbe, témoin des hauts faits de la belle histoire de l’ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française (Aof). Les différentes troupes folkloriques ont esquissé des pas de danse, chanté à gorge déployée, rivalisant d’ardeur, de talent et d’imagination.

Un ami guide touristique a requis l’anonymat pour me faire comprendre que cette animation a pour objectif d’aider les populations à prendre conscience de l’importance du tourisme, du point de vue social, culturel, économique et même politique. Ainsi,  il a été question, cette année encore, de faire bénéficier aux populations, qui n’ont pas souvent accès aux prestations offertes par les entreprises touristiques, de ces journées d’excursion et d’animation. Ceci, en vue de les sensibiliser sur l’accessibilité du tourisme pour tous, qui figure au cœur même des politiques touristiques.

Ces tours de ville, en calèche et en voiture, a –t-il précisé, ont été organisés pour faire connaître aux hôtes, l’intérêt et la valeur historique, patrimoniale et culturelle de l’île de Saint-Louis, un des produits phares du tourisme de la zone Nord, classée patrimoine mondial de l’Unesco en 2000.

 A en croire notre interlocuteur, la région de Saint-Louis, l’une des zones touristiques les plus visitées de notre pays, bénéficie d’un imaginaire d’une grande richesse, pouvant satisfaire une palette étendue de touristes, et se positionne comme un hub régional.

 A côté de ses avantages comparatifs, a-t-il poursuivi, le tourisme à Saint-Louis souffre d’un déficit de connectivité aux marchés cibles, d’une offre peu diversifiée et insuffisamment compétitive, d’un déficit de promotion et d’une menace de la brèche.

                                  Plus de 60 réceptifs dans la région Nord

Dans la région Nord, a-t-il souligné, le nombre d’établissements d’hébergement touristiques répertorié, est passé de 57 en 2014, à 61 en 2017/2018, soit une hausse de quatre réceptifs. Toutefois, il convient de rappeler que les établissements de la région, n’ont pas été encore classés, ni homologués, même si les 11 qui bénéficient d’un agrément délivré par le ministère du tourisme, peuvent y prétendre. Cette activité de classement et d’homologation est dédiée à la commission nationale de classement et d’agrément des établissements d’hébergement touristique. 

S’agissant du nombre de lits, a-t-il indiqué, la région en compte 1648 en 2014, contre 1677 en 2017/2018, pour un surplus de 29 lits, soit 1,76%. Par ailleurs, le nombre de nuitées enregistrées en 2014, est de 60.757, contre 53.958 en 2017, soit une baisse de 6.799 nuitées en valeur absolue et 11,19% en valeur relative. Cette baisse pourrait s’expliquer par les menaces terroristes, qui ont sévi dans la zone du Sahel.

 Pour ce guide touristique qui suit attentivement et rigoureusement l’évolution du tourisme à Saint-Louis, cette situation globale, cache, cependant, des performances enregistrées lors du quatrième trimestre 2015. Et, durant ce trimestre, il a été enregistré 13.965 nuitées, contre 11.440 en 2014, soit une hausse de 22,07%. Cette tendance dans les nuitées est constatée, aussi au niveau des arrivées sur la même période, à savoir 8985 arrivées, contre 8136 en 2014, soit une hausse de 10,43%. L’analyse de ces performances sur le quatrième trimestre, s’explique par les mesures urgentes prises par le chef de l’Etat, au mois de juin 2015, en l’occurrence, la suppression du visa payant, la réduction de 50% des redevances aéroportuaires, etc.

                                                                        Contraintes

Les contraintes ne manquent pas. Notre ami et collaborateur a insisté longuement sur la faible capacité en lits (déficit de lits lors des grands événements à Saint-Louis, tels que le festival de jazz, etc), le déficit de visibilité de la destination Saint-Louis sur les marchés émetteurs, l’absence de liaison aérienne régulière, le problème de salubrité dans les zones touristiques, la dégradation de certaines voies d’accès secondaires reliant les sites touristiques de Djoudj, de l’hydrobase, de la Langue de Barbarie, de l’île à Morphil (dans le département de Podor). 

La faiblesse de la qualité de service dans la plupart des réceptifs (80% des réceptifs ne disposent pas d’une autorisation à l’ouverture et à l’exploitation d’un réceptif, délivrée par le ministère du tourisme), la non disponibilité des cartes de guides, qui favorise les pratiques du guidage clandestin, la menace du produit de « découverte » liée à la mauvaise préservation/valorisation du patrimoine bâti, figurent en bonne place dans ces contraintes.

                                     Perspectives prometteuses

Les populations du Nord attendent beaucoup de l’exécution du « Projet de redynamisation du tourisme culturel ou de découverte à Saint-Louis et à Gorée », sur financement du Budget Consolidé d’Investissement (Bci) 2016. Ce projet vise le développement d’une offre culturelle compétitive autour du patrimoine architectural et historique de la région Nord.

Il convient de revenir largement sur les enjeux et les perspectives du Programme de développement touristique de Saint-Louis et de sa région, financé par l’Afd et qui vise le développement du tourisme durable axé sur la valorisation des patrimoines historiques, culturels et naturels de la région Nord.

Le Projet « Croissance et Compétitivité » financé par la Banque Mondiale et l’Afd, a retenu le Cluster Tourisme qui prévoit de « construire un centre de formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité-Fpec ». L’objectif est de mettre à niveau la formation et les filières existantes dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie, tout en créant de nouvelles compétences pour répondre aux nouveaux besoins. Le projet de rénovation et de mise aux normes de l’Aéroport de Saint-Louis, vise également le redimensionnement de l’infrastructure jusqu’au niveau Boeing 737.

                                               Recommandations

Tous les acteurs du tourisme que nous avons interrogés, ont formulé des recommandations qui tournent essentiellement au tour de la nécessité de diligenter la mise en œuvre du crédit hôtelier pour redynamiser l’offre des entreprises touristiques de la région, de soutenir davantage les initiatives culturelles de la région, telles que le festival de jazz, le Fanal, les blues du fleuve, etc, pour redynamiser et diversifier l’offre touristique, diligenter les travaux de redimensionnement de l’aéroport de Saint-Louis, afin de rendre la destination plus accessible aux groupes de touristes.

 De l’avis de ces derniers, il est absolument nécessaire d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie de promotion de la région, de créer un fonds d’appui destiné à aider les promoteurs à faire face au vieillissement des établissements d’hébergement touristiques, de renforcer les capacités des travailleurs de ces établissements, des agences de voyage et des guides touristiques, de prendre des mesures pour régulariser les réceptifs touristiques non agréés. Il urge d’établir des cartes de guide touristique pour pallier au problème récurrent du guidage clandestin, d’exhorter les responsables du Plan de sauvegarde et de mise en valeur (Psmv) à plus de vigilance et de sensibilisation envers les populations locales pour la conservation du patrimoine bâti de l’île.

 Atouts touristiques

Les atouts touristiques de la ville de Saint-Louis se dessinent encore à l’horizon. Entre le traditionnel rendez-vous du 15 août à l’Hydrobase, la célébration de la prière des 2 rakas, le Takussanu Ndar, la sortie du Fanal, les régates de Guet-Ndar, la Tamkharit, les grands tanebers (nuits folkloriques) organisés sur la Langue de Barbarie à l’occasion des fêtes de la Tabaski et de la Korité, les festivités du mois de décembre et autres moments d’apothéose et retrouvailles fort délirantes entre ressortissants de cette ville tricentenaires, l’offre touristique couvre tous les goûts et toutes les sensibilités.

À l’image des autres sites touristiques du Sénégal, Saint-Louis n’échappe pas à la valse des programmes de vacances et autres grandes manifestations d’envergure durant l’été.

De grands  événements comme le 15 août et le magal des deux raakas, hissent d’un cran le phénomène du tourisme religieux et continuent de mobiliser des milliers de visiteurs au grand bonheur des hôteliers et autres gérants de réceptifs de la vieille cité. Des événements qui permettent à certains guides touristiques professionnels, comme A.S.Niasse, M.B.Seck, M.Diop, Abdoul Razakh, etc, de faire découvrir aux visiteurs, les méandres de cette cité magique et mystique, de cette ville amphibie et tricentenaire de Mame Coumba Bang (Génie tutélaire des eaux).

En plus de ces deux importantes dates de l’été, Saint-Louis offre aussi des visites en calèches dans les artères de la ville à la découverte des bâtiments coloniaux témoins de son histoire, des excursions sur la Langue de Barbarie, le parc national ornithologique des oiseaux du Djoudj et ses multiples espèces d’oiseaux qui font de lui, la troisième réserve ornithologique du monde. Autres sites incontournables ou activités de loisirs proposées, des excursions en catamaran sur le fleuve, en véhicule tout terrain vers les dunes de Lompoul, ou en direction du Lac de Guiers en passant par les célèbres villages de Minguègne Boye (fief de Ndiadiane Ndiaye), de Gnith (où les braves felles du Walo s’étaient immolées par le feu pour échapper à la captivité maure… Comme autres centres d’intérêts, il faut noter la réserve de Gueumbeul avec ses gazelles dama et oryx, ainsi que des tortues ; les bivouacs dans le désert avec visite des villages maures.

Mbagnick .K.Diagne/ Chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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