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Développement des filières riz, tomate et oignon dans la vallée : le défi de la professionnalisation des producteurs, en passe d’être relevé.

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Dans le delta et  la vallée du Fleuve, la SAED essaie de donner à l’agriculture toute sa place dans notre économie qui demeure essentiellement primaire. À côté du riz, le métronome, la société d’aménagement déploie de grands moyens avec ses partenaires techniques et financiers, pour le développement des autres filières. Ainsi, tomate et oignon sont des cultures à forte valeur ajoutée, tandis que le riz, comme pour coller à la politique de l’Etat, mène la danse. Ces propos sont d’Amadou Maguette Ndaw, communicateur et proche collaborateur de la cellule de communication de la SAED.

Rendre à l’agriculture son rang, sa place, mais sur la base d’une diversification profonde, avec un appui constant aux différentes filières, telle est, selon Maguette Ndaw, l’ambition de la SAED, dans la Vallée. En effet, précise El Hadj Ibrahima Gueye, Responsable de la cellule de communication de la SAED, « outre l’accompagnement technique, à travers des conseils avisés, la SAED travaille sur un levier important, comme la professionnalisation des divers acteurs ».

Comme le souligne Mbaye Sall de la  filière oignon, « en plus de la réalisation et du maintien des aménagements hydroagricoles, la maitrise des approches managériales est d’importance et la SAED nous aide beaucoup dans ce domaine ». 

Dans cette même logique, Ousseynou Ndiaye, président du comité interprofessionnel de la filière riz (Ciriz), est aussi revenu sur l’important concours de cette société d’appui au développement rural et d’aménagement des terres du delta et de la vallée du fleuve Sénégal, « tant dans le domaine de la logistique, que de la prise en charge financière de certaines rubriques, comme la restauration, l’hébergement et le déplacement, lors des rencontres du Ciriz ».

 Même Abdoulaye Dieng, grand producteur de tomate industrielle, domicilié à Bokhol, et président du comité national interprofessionnel de la filière tomate industrielle, n’a pas manqué de rappeler que « les révisions de notre règlement intérieur et de nos statuts, que la Saed a totalement pris en charge, nous a permis d’avoir un document de référence pertinent et de très bonne qualité ».

Certes, a précisé Maguette Ndaw, le riz à une place prépondérante, « mais rien n’est plus sécurisant que la diversification, qui, à la limite, a une fonction inclusive, c’est pourquoi, au niveau de la Vallée, riz, tomate et oignon demeurent d’égale dignité, et cheminent ensemble, sous la férule de la SAED ».

 Ainsi, Abdoulaye Dieng rappelle que cette société d’aménagement a été à l’initiative de la mise en place de l’interprofessionnelle de la tomate industrielle, en 1995. « Ils ont mis producteurs et industriels ensemble, pour pouvoir discuter et mettre en place une structure, pour une meilleure organisation, et c’est pourquoi la SAED occupe toujours le secrétariat général au niveau de la filière tomate » a souligné M. Dieng.

 Les producteurs d’oignon saluent également ce partenariat, « surtout dans le cadre de la formation de nos différents leaders pour la gestion de nos organisations » renseigne Mbaye Sall. Et globalement, en cas de difficultés lors des diverses campagnes, cette entité, souligne également Ousseynou Ndiaye, « est notre premier interlocuteur, et elle nous rassure à travers tous les actes qu’elle pose ». 

Cependant, des recommandations très importantes, recueillies par Maguette Ndaw, ont été formulées par les producteurs, membres de ces trois filières. Les producteurs de riz plaident pour le drainage de certaines surfaces, pour éviter la salinisation des terres, pour la connexion de l’émissaire du Delta aux périmètres privés, pour plus d’aménagements hydro-agricoles dans le département de Podor et dans la région de Matam. 

Pour les producteurs d’oignon, il s’agit de mettre en place des outils de stockage, pour la bonne conservation de l’oignon, d’aider à la transformation des produits, en oignon séché ou en poudre, de contractualiser avec l’UNACOIS, pour un écoulement sans problème de la production, de doter les acteurs de matériels agricoles avec des bennes à traction, des ofsets et des tracteurs. 

Quant aux producteurs de tomate industrielle, ils insistent sur la nécessité de « remettre en place la dotation de 200 Litres de carburant pour nos déplacements, d’appuyer les conseillers agricoles en véhicule et autres moyens de locomotion, de demander à l’État accroître les moyens financiers de la SAED, eu égard au travail remarquable qu’elle effectue régulièrement pour soutenir et encadre ces trois filières agricoles.                                                                                     

Propos recueillis par Mb.K. Diagne / chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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