C’est dans une ambiance carnavalesque, riche en sons et couleurs, que le ministre de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire, Mme Zahra Iyane Thiam Diop, a mis à la disposition des Groupements de promotion féminine du département de Saint-Louis, du delta et de la vallée du fleuve Sénégal, un financement global de 106 millions Cfa.
La cérémonie officielle de cette remise de chèques aux responsables des Gpf, s’est déroulée dans le département de Podor.
Une rencontre qui s’est déroulée en présence de l’Adjoint au Gouverneur chargé des affaires administratives, Khadim Hanne, des autorités municipales, coutumières et religieuses et autres notables, dignitaires et personnes-ressources de ce département. Une cérémonie qui s’inscrit dans le cadre de mise en œuvre du Programme de Résilience et d’Appui Sectoriel de la Micro Finance et de l’économie solidaire et sociale, face aux conséquences désastreuses engendrées par la propagation de la pandémie du Coronavirus dans notre pays.
Face à la presse Zahra Iyane Thiam a précisé que les bénéficiaires de ce financement sont notamment les mutuelles d’épargne et de crédit (y comprises surtout celles qui interviennent dans les localités les plus reculées de la Région-Nord), les Groupements féminins, les coopératives, entreprises et micro-projets qui permettent aux femmes de mener régulièrement des activités génératrices de revenus (Agr).
A travers la mise en place de ce financement très important, le ministère géré par Zahra Iyane Thiam, veut aider les femmes à contribuer efficacement à la relance de l’économie « Post/Covid-19 ». Et pour ce faire, il faut nécessairement renforcer les moyens dont disposent les bases productives de la Région-Nord.
Une partie de ce financement est également destinée aux femmes transformatrices de produits agricoles, halieutiques, à d’autres braves concitoyennes du monde rural, qui s’activent dans l’aquaculture, dans l’aviculture, dans l’embouche bovine et ovine, dans le maraîchage, la teinture, la production et la vente du sel iodé, la poterie, la tannerie, l’opération « Tabaski » (achat et revente de moutons), la vente d’aliments de bétail et plusieurs autres activités lucratives et florissantes qui permettent aux femmes de survivre, de subvenir aux besoins de leurs progénitures, de créer, à long terme, des richesses et des emplois.
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