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Développement agricole dans la région de Louga: une production de 10.000 tonnes d’arachides attendue dans le Djolof et le Ndiambour.

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Les responsables et membres de la Fédération régionale des opérateurs privés et des stockeurs de la région de Louga, se sont réunis hier dans les locaux de la chambre de commerce du Ndiambour, pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour relever les défis de la prochaine campagne de commercialisation arachidière 2019/2020, qui doit démarrer officiellement, le 3 décembre 2019 sur l’ensemble du territoire sénégalais. Le président de cette fédération régionale, Adama Cissé, a saisi cette occasion pour annoncer qu’une production de 10.000 tonnes d’arachides est attendue dans la région du Djolof et du Ndiabour, notamment dans les départements de Linguère, Louga et Kébémer, dans le cadre de cette présente campagne arachidière. Ces opérateurs privés ont remis sur le tapis l’éternel problème relatif à la concurrence déloyale notée depuis fort longtemps entre eux et les opérateurs privés chinois. M. Adama Cissé a précisé que ces opérateurs asiatiques leur mènent la vie dure sur le marché et n’hésitent pas à acheter auprès des producteurs, le kilogramme d’arachide, à 300F Cfa, alors que le prix officiel est fixé à 210 FCfa par les pouvoirs publics. Relayant le cri du cœur des opérateurs privés sénégalais, M. Cissé a fait savoir que ce marché parallèle et illégal de la commercialisation arachidière, leur cause de lourds préjudices et autres désagréments. Dans la mesure où ils n’arrivent pas finalement à enlever cette production arachidière auprès des producteurs, avec ce prix de 210 Fcfa/Kg. Un autre problème auquel ils sont confrontés, est lié à l’impossibilité de bénéficier de financements auprès de l’Etat et de la Sonacos pour les besoins de cette campagne de commercialisation de l’arachide. Il a invité ses collègues opérateurs privés et stockeurs, à être vigilant et à mettre tout en œuvre pour disposer de leurs propres fonds pour faire face aux exigences, aux impondérables et aux aléas de cette campagne de commercialisation arachidière, « nous devons comprendre que nous serons obligés de rouler sur fonds propres car, l’Etat ne nous accompagnera pas ». Du côté des opérateurs économiques de la région de Louga, le président régional, Mor Baty, développe un autre langage, rendant un vibrant hommage au président Macky Sall, qui n’a ménagé aucun effort pour accorder une subvention de 65 F sur le prix du kilogramme d’arachide. De plus, a-t-il souligné, le Gouvernement et la Sonacos ont pris toutes les dispositions relatives au déroulement de la campagne de commercialisation arachidière. Mor Baty s’est réjoui des efforts constants et louables, déployés par l’Etat, pour décentraliser vers Louga, tout ce qui se faisait dans le cadre de cette commercialisation arachidière (facturation, pesées, vérification des stocks, etc). Il convient de rappeler qu’en 2018, la campagne de commercialisation de l’arachide a enregistré un volume de collecte de près de 673.000 tonnes, sur le plan national, pour une valeur estimée à 172,99 milliards Cfa, contre 537.011 tonnes en 2017.                           Mbagnick harachi Diagne/ CHRONIQUES.SN


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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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