Pour une année universitaire paisible, sans grève ou mort d’homme, la Cosydep interpelle l’Etat du Sénégal de prendre les devants en pays la dette qu’il doit aux repreneurs des restaurants universitaires et aux universités privées du Sénégal.
« il faut que les dettes dues à ces gens soient payées. C’est un engagement pris par l’Etat du Sénégal. Ceci, pour éviter une année universitaire perturbée, marquée par des grèves. Sinon, ce sont des perturbations qui vont se produire dans les universités. Et, celles-ci, sont pas souhaitables », déclare Cheikh Mbow, coordonateur de la Cosydep. Qui estime que l’Etat doit faire en payant ses dettes.
« Nous pensons qu’au delà de ce qui se passe dans les restaurants des universités, cela nous permet de soulever la question des universités privées. Jusque là, on n’a pas entendu l’Etat démentir qu’il doit quelque chose aux universités privées », affirme M. Mbow.
Pour mettre fin à ces dysfonctionnements, Cheikh Mbow pense qu’il faut trouver une solution durable, voire définitive à ces problèmes récurrents souvent source de tension entre l’Etat du Sénégal et les étudiants.
« Nous ne pouvons pas chaque année constater que le nombre d’étudiants orientés dans les universités augmente. Et, cela démontre un manque de planification de l’Etat. Il faut qu’on ait une carte universitaire assez conséquente qui fasse en sorte que chaque année qu’on ait besoin de moins d’étudiants affectés dans les universités publiques », suggère Cheikh Mbow codonateur de Cosydep.
MLS(ziguinchor)