Des syndicalistes de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) révèle que des « tas de vautours et d’autres charognards de l’Etat ont dépecé le périmètre aéroportuaire de Dakar-Yoff ». Ils demandent à ce qu’on ne supprime pas la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei) pour qu’elle puisse dans les jours à venir examiner ce « cas de vol ».
Dans une déclaration conjointe envoyée au « Témoin » quotidien, le syndicat et la coopérative d’habitat de l’Anacim révèlent que depuis le mois de mars 2020, au moment où tous les esprits étaient occupés par la Covid19, des personnes mal intentionnées se sont accaparées des terres de l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.
Après coup, ces personnes dont la majorité sont des ministres, des députés, des magistrats, des maires, des marabouts, des politiciens, des ambassadeurs et des femmes d’affaires (maitresses) se sont partagé un butin foncier de 557 parcelles situées dans le patrimoine aéroportuaire. « Ainsi, ils ont laissé en rade les vaillants travailleurs sénégalais ô combien méritants qui s’y rendent quotidiennement pour servir l’Etat, parce que tout simplement apolitiques » dénoncent les pauvres travailleurs de l’Anacim, informe PressAfrik.
Loin d’en avoir fini, ces vautours fonciers envisagent même la fermeture de la piste d’atterrissage N°03/21 de 1.500 mètres qui sert à l’aviation légère pour y aménager de nouvelles parcelles. Désolés, les syndicalistes de l’ANACIM crient au voleur d’Etat: » Pour se justifier, ils disent que ces parcelles sont destinées à dédommager les impactés de la cité Tobago. Même des cadres de la Caisse de dépôts et Consignations (Cdc) feront partie des bénéficiaires « .
Joint par « Le Témoin », un membre de la Coopérative d’Habitat de l’Anacim jure que tous les assassins fonciers de Dakar-Yoff répondront tôt ou tard devant la Chambre criminelle des Bulldozers. Pendant ce temps, certains syndicalistes de l’Asecna nous soufflent qu’ils sortiront bientôt de leur réserve foncière pour avoir subi pire que leurs « cousins » de l’Anacim, poursuivent nos confrères
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