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Des femmes enceintes chassées de la maternité de l’hôpital de Louga après le placement sous mandat de dépôt des sages-femmes

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Les agents de santé de l’Hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga, réunis autour de l’intersyndicale des travailleurs, se sont radicalisés après le placement sous mandat de dépôt de quatre sages femmes citées dans l’affaire Astou Sokhna. En marge d’un sit-in, les agents de santé, en signe de protestation, ont annoncé la fermeture de tous les maternités de la région de Louga. Ignoble et honteux !

Inculpées de «non-assistance à personne en danger» par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Louga, les 6 sages femmes, qui assuraient la garde, le jour du décès de Astou Sokhna, vont être jugées le 27 avril prochain. Quatre (4) d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt.

Quelques minutes après que cette sentence du parquet est tombée, leurs collègues, bouillant de rage, sont allés directement à la maternité pour sommer aux femmes enceintes qui y étaient internées de vider les lieux et d’aller se faire soigner dans les cliniques. Une attitude honteuse pour des blouses blanches qui n’ont sans doute jamais lu le sermon d’Hippocrate.

Cette décision radicale, renseigne le journal L’Observateur a été formalisée par des travailleurs de la santé de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Pis, elle a été corsée par les agents de santé, lesquels se sont engagés à paralyser tout le système sanitaire pour protester contre l’emprisonnement de leurs collègues.

En marge d’un sit-in, tenu dans l’enceinte du centre hospitalier, les blouses blanches, sans prendre de gants, ont bandé leurs muscles: «Nous avons pris la décision d’entamer une grève de 72 heures renouvelables, car nous ne voulons pas être les agneaux du sacrifice d’une chaîne de responsabilité. Il faut le dire tout haut, les sages-femmes ne sont plus en mesure d’effectuer convenablement leur travail. Elles sont déstabilisées moralement et psychologiquement. Donc, nous ne prendrons pas le risque de les laisser travailler dans ces conditions», a déclaré Dr Souleymane Loucar, porte-parole du jour.

Qui ajoute: « Tous les services de maternité, dans les établissements publics de santé de la région de Louga seront fermés (pour les autres services, le service minimum sera assuré). Et lundi prochain, nous allons faire l’évaluation de la situation. D’ores et déjà, nous exigeons la libération des sages femmes placées en détention,car leur place n’est pas en prison, mais dans les salles d’accouchement où elles sauvaient des vies. Ces dernières ne sont en rienresponsables de cette situation. Elles n’ont pas été mises dans de bonnes conditions de travail et la faute incombe au ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui avait fait la sourde oreille quand il avait reçuune correspondance décriant l’état de la maternité qui ne répondait pas au normes. Il doit démissionner, car il n’est plus à la hauteur pour gérer le secteur de santé. Il avait adopté cet même posture lorsque l’hôpital de Linguère avait des difficultés. Il dégage ses responsabilités pour mouiller les directeurs, or c’est lui le seul responsable, car il au courant de tout.»

Il faut savoir qu’en moyenne, une quarantaine d’accouchements sont notés à la maternité de l’hôpital de Louga. Que seule pour la journée du décès de Astou Sokhna, 61 femmes enceintes ont été accueillies dont 16 qui devaient subir une césarienne.

Les femmes en travail évacuées à Saint-Louis

Déclarées « persona non grata » dans les différents services de maternité des structures sanitaires (du public) de la région, qui ont décidé de fermer leur porte, les femmes enceintes sont maintenant évacuées à Saint-Louis.

Les évacuations ont commencé d’ailleurs le mardi, tard dans la soirée, après qu’un groupe d’agents de santé, fraichement revenus du tribunal, ont chassé toutes les femmes en travail, internées à la maternité de l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye. Cette nuit-là, rapporte le journal « trois ambulances ont été mobilisées pour l’évacuation vers la capitale du Nord. Celles qui ont les moyens se rabattent dans les cliniques privées, qui ont commencé déjà à refuser du monde.« 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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