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Des enseignants-chercheurs et des experts en conclave à l’hydrobase: réflexions autour des impacts des barrages dans le développement des communautés locales.

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Un atelier sous régional axé sur le thème : « les barrages, mobilité et dégradations des écosystèmes au Sénégal », organisé conjointement par l’institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) et l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a regroupé, pendant deux jours, dans un hôtel de l’hydrobase, de nombreux chercheurs et experts en environnement. 

Ces spécialistes sont en conclave dans la capitale du Nord, plus précisément dans la Langue de Barbarie, pour réfléchir, discuter à bâtons rompus et échanger sur les retombées économiques et sociales difficilement quantifiables de l’aménagement et de l’exploitation du barrage anti sel de Diama et du barrage hydro électrique de Manantali. Les impacts négatifs de ces ouvrages hydrauliques ont été également évoqués. Ces experts en environnement ses sont focalisés surtout la problématique et l’histoire de ces barrages.
 Le Pr Papa Sow, chercheur senior à l’Ifan/Ucad, a saisi cette occasion pour attirer l’attention des séminaristes sur la nécessité pour les chercheurs des pays francophones de mettre à la disposition des pays anglophones, les études réalisées par l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et d’autres institutions universitaires, sur le barrage de Diama. Cet enseignant-chercheur a émis le souhait de voir les recommandations de cet atelier, servir d’outils et d’instruments de travail aux décideurs, qui pourraient l’utiliser pour revoir les effets de ces ouvrages hydrauliques mis en place par l’Omvs, sur le développement des communautés locales. De l’avis du Pr Papa Sow, il est grand temps que les pouvoirs publics « prennent en compte dans les politiques de développement mises en œuvre, les résultats des recherches et des études produites par ns universités ».

Abondant dans le même sens,Xavier Lemaire, chercheur à l’Université collège de Londres, a insisté longuement sur la nécessité pour les participants d’échanger leurs expériences sur les barrages érigés dans certains pays de la sous-région, notamment au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, etc.

Les séminaristes ont été unanimes à juger nécessaire d’intégrer dans ces débats scientifiques de haut niveau et très intéressants, la question lancinante et relative aux inondations dues aux fortes crues du fleuve et aux lâchées d’eau opérées par ces ouvrages hydrauliques en période hivernale. Ce problème demeure entier, étant entendu, que les inondations dues aux barrages, accentuent le calvaire des populations, torturée en période hivernale, par d’autres inondations occasionnées par les pluies diluviennes. 

Quant au Pr Harouna Karambiri, enseignant-chercheur, à l’institut international de l’eau et de l’environnement au Burkina Faso, il a axé sa communication sur « les changements de conditions hydrologiques des aménagements, la conception et la gestion de ces barrages, l’impact des changements climatiques sur les hydro systèmes et les écosystèmes ».                                                               

Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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