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Département de Podor : en route vers l’autonomisation économique des femmes.

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« Imaginer que les femmes ont accès de la même manière que les hommes aux ressources, aux actifs, aux services et aux débouchés économiques dans les territoires de Podor», c’est un des paris lancé par la SAED dans le cadre du projet de l’Agriculture Irriguée Et Développement Economique Des Territoires Ruraux De Podor (AIDEP) grâce à l’aménagement, la réhabilitation et l’extension de jardins de femmes. 

Selon Thierno Ngamb, personne-ressource et proche collaborateur de la Saed dans le Fouta, depuis le début du projet, les groupements de promotions féminines (Gpf) dans le département de Podor, se sont bien organisés pour adopter rapidement cette démarche. 

Khassim Malick Sarr, coordonnateur du projet (AIDEP), semble confirmer ces propos, précisant que « l’action va au-delà, elle permettra plus spécifiquement, de réaliser un bond qualitatif, grâce à la professionnalisation des initiatives, la mise en place d’un dispositif d’appui-conseil en gestion et commercialisation et la facilitation de l’accès aux moyens de production ».

 M. Sarr a tenu à rappeler que le projet AIDEP améliore les conditions de production et de commercialisation des produits de l’agriculture et de l’élevage. Une autonomisation économique qui inclut la capacité des femmes à générer des ressources suffisantes, d’une manière durable, pour qu’elles puissent répondre à leurs besoins et à ceux des personnes à leur charge ; une manière d’assurer leur autonomie, leur épanouissement et avoir une capacité d’épargne pour réinvestir des activités économiques.

Pour preuve, a-t-il poursuivi, les productions obtenues dans les jardins de femmes permettent non seulement d’améliorer le statut nutritionnel des populations, mais aussi et surtout, procurent des revenus à plusieurs couches de la société, à travers les échanges de produits entre les villages. Cultiver la terre n’est pas la seule voie de l’autonomisation économique.

Selon M. Sarr, certaines femmes, ne disposant pas d’un savoir-faire nécessaire aux travaux de jardinage, préfèrent s’investir dans la commercialisation de sous-produits de l’élevage avec l’épreuve des difficultés liées à la mobilité. Pour pallier ces entraves, le projet AIDEP, dans le cadre de la mise en œuvre de la sous-composante « Fonds d’appui Inter-communautaire », a invité les jeunes promoteurs qui développent des micro-projets, à rejoindre les femmes, en prenant en compte les difficultés particulières auxquelles elles font face en tant que maillon essentiel de la chaîne de valeur. 

C’est dans ce contexte, que beaucoup de projets ont été réalisés au-delà de l’aménagement des jardins. Il s’agit notamment de la mise en place d’unités laitières, de la construction de parcs à vaccination, de l’aménagement de Loumas (marchés hebdomadaires), de marchés permanents, de la construction de magasins de stockage, d’une aire d’abattage, de l’aménagement de périmètres fourragers, de mares pastorales. Au-delà de l’importance des ressources agricoles, le projet AIDEP a aussi contribué efficacement au désenclavement des territoires, à l’électrification en zone aménagée et à l’aménagement de pistes de production.

Mbagnick Kharachi Diagne/ chroniques.sn







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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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