Porter un masque de protection contre le
coronavirus est désormais quasi-quotidien au Sénégal et dans d’autres pays. Qu’il soit jetable ou en tissu réutilisable, le
masque est obligatoire dans bon nombre d’endroits dans notre pays, désormais.
On ne sort jamais sans cet équipement.
En interpellant une trentaine de personnes pour
défaut de port de masques, lors d’une opération de vérification d’identité et
de sécurisation, qui s’est déroulée dans la commune d’Ourossogui, collectivité
territoriale située dans la région de Matam, les éléments de la Brigade de
Gendarmerie, aménagée dans ce terroir du Fouta, ont expliqué à ces individus
l’importance de ces masques.
Après cette sensibilisation, les hommes en bleu
ont infligé à ces contrevenants, des amendes qui s’élèvent à plus de
80.000 FCfa. Ces contrôles de routine devraient se
poursuivre jusqu’en fin de semaine.
Selon les autorités de la Région Médicale de
Matam, il sera toujours nécessaire de rappeler aux populations que le masque sert à éviter de contracter un virus, comme celui de la grippe, du
Covid-19 ou de toute autre maladie virale. Mais aussi à protéger les
autres, si on est soi-même malade.
Ainsi, une personne qui présente des
symptômes d’infection respiratoire ou suspectée d’être malade peut porter un
masque chirurgical pour protéger les autres de ses symptômes (à la
maison, dans les lieux publics…).
Le masque peut
également servir dans un contexte de prévention de l’exposition au
virus. Il a un effet-barrière qui va empêcher le passage des particules
bactériennes et virales. Lemode de transmission du
coronavirusest sensiblement le même que celui de la grippe,
c’est-à-dire qu’il se transmet d’homme à homme lors decontacts
rapprochés(se toucher ou se serrer la main par exemple)et
par voieaérienne en toussant ou enéternuant (gouttelettes de salive, postillons).
Mbagnick Kharachi Diagne
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