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Dame Babou: »Ousmane Sonko est le seul des cinq candidats à appeler au rétablissement de la peine de mort dans notre code pénal. « 

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A la suite de mon « post » dans Facebook sur le candidat Ousmane Sonko (NDLR / « Ousmane Sonko est le seul des candidats à appeler au rétablissement de la peine de mort au Sénégal « ), un certain nombre d’amis, de personnes qui me sont chères et des compatriotes qui sont tout au plus de simples penseurs raisonnables et impartiaux ont pensé que j’ai été excessif. J’en tiens compte. J’allais même accepter ces remarques et revenir à un ton plus mesuré. 

Mais les réactions des partisans du candidat Sonko m’ont, tout de suite, conforté dans mon analyse comme quoi nous sommes en face d’un dangereux mouvement d’inspiration salafiste. La première marque de fabrique des mouvements de ce type est l’embrigadement de forces vives qui ont la naïveté de croire qu’elles sont au service d’une cause moralement supérieure à toutes les autres. 

Une fois cet embrigadement et le conditionnement achevés, les dirigeants démagogues, et sans encrage moral, utilisent les troupes comme des brutes pour attaquer, sans réfléchir, ceux qui ont une vision du monde autre que celle du « gourou ». Les pauvres jeunes, très patriotes, et pensant être prêts à tous les sacrifices pour l’avenir de leur pays, ne se rendent pas compte que si l’entreprise au service de laquelle ils sont embarqués réussissait, elle mènera à la catastrophe comme celle survenue en Algérie qui a fini par coûter à la grande puissance de l’Afrique du nord 200.000 morts. J’y reviendrai plus loin. 

Avez-vous lu un seul des soutiens du candidat Sonko tenter de répondre sur la substance de mon post sur la proposition de congés de maternité d’une durée de six mois? En grande partie, on a eu droit à des insultes, à l’image des réponses que le candidat Sonko avait balancées à Madiambal Diagne à la tribune d’un des ses meetings à Dakar. On se rappelle qu’à la place d’une réponse sur les accusations, Madiambal eut droit un « yaa ñàkk jom! ». Et il passe à autre chose. 

Tout observateur averti qui a suivi ces réactions doit avoir froid dans le dos. Posez-vous la question de savoir ce qui allait arriver si ces « fanatisés » étaient aujourd’hui en position de pouvoir avec l’accès aux « Kalachnikovs. Ousmane Sonko est le seul des cinq candidats à appeler au rétablissement de la peine de mort dans notre code pénal. Il a profité d’une situation de choc émotionnel subi par les Sénégalais, à la suite de crimes crapuleux de rapt d’enfants, pour glisser sa proposition. D’ailleurs, c’est la spécialité des autocrates et populistes. 

C’est lui qui dit être à l’aise avec des exécutions extra judiciaires parce que « du am bakkaar ». C’est encore lui qui propose un critère non vérifiable pour soi-disant restreindre les pouvoirs exorbitants du Président de la République. Interpellé lors de la présentation de son livre « Solutions » sur ce sujet, il dit, d’abord que le Président de République « dafa wara nekk nit ku ragal Yalla ». Qui a le pouvoir de vérifier le degré de religiosité d’une personne ? Si c’était possible, il n’y aurait pas de « Naafeq » en société. C’est toujours la notion de « Supériorité morales » qui donne droit à tous les abus et folies qui est encore mise en avant ici. 

Si je dis qu’il est dangereux, je ne le dis pas avec plaisir. J’aurais souhaité avoir tort. M Sonko est un cadre sénégalais sur qui le pays a investi énormément, comme il l’a fait pour des millions de ses enfants. Un autre trait de caractère des autocrates et populistes, ou même des dictateurs, réels ou potentiels, comme le sont tous les Salafistes, est l’acceptation œcuménique du mensonge et de la dissimulation. N’avions-nous pas entendu M. Sonko dire à ses militants que « si vous passez par la Gambie ne portez pas les atours de Pasteef ; vous pouvez même vous habiller aux couleurs de l’APR pour ne pas être identifiés » ? 

Al Qaida avaient instruit les auteurs du 11 septembre de se comporter en imposteurs dans leurs communautés, en pratiquant, en public, tous les interdits de l’Islam pour ne pas se faire détecter. Si l’audio sur les fameux 94 milliards évoqués par M Sonko est authentique, on a entendu l’actuel candidat parler des chances de dégoter le pactole, dire que « ça va marcher, parce que ce n’est simplement une question légale ; dafa feneen fuma leen jàpp. » 

Si nécessaire, je reviendrai sur les techniques d’utilisation du vraisemblable pour fabriquer un mensonge grossier. Qui avait commencé par dire que les députés ne payaient d’impôts ? Parce qu’il savait, de par sa position professionnelle, que l’Assemblée Nation, comme beaucoup d’organismes au Sénégal, connaissait de grands retards dans le reversement des retenus sur salaires aux services fiscaux. Comment un fiscaliste peut-il demander à un fonctionnaire d’aller payer ses impôts tout en sachant que ces contributions sont retenues à la source ? 

Deux autres toutes petites raisons pour dire qu’il est dangereux : 1) avant même le démarrage de la campagne électorale, il jette les germes d’un conflit armé avec notre voisin la Mauritanie. Sans aucune possibilité scientifique et technologique, à l’état actuel, d’évaluer les quantités d’hydrocarbures d’un côté ou de l’autre de la frontière entre les deux pays, il affirme que le Sénégal a perdu au change dans les négociations. 2) Depuis que les colonialistes français et anglais avait dépecé la Sénégambie pour se la partager, nous n’étions plus jamais en si bonne position pour effacer toutes tensions entre les membres d’un même peuple, que dans la situation actuelle. Et M. Sonko vient nous parler d’une dette que le président Gambien aurait vis-à-vis de Macky qui le pousserait à l’aider à frauder une élection. Les relations entre les frères et sœurs de la Sénégambie devaient faire l’objet de consensus pour les extraire des contingences politiques d’un scrutin présidentiel. 

En attendant de revenir, avec plus de détails, sur ces dangers que le populisme pose à notre devenir, je vous propose quelques extraits de la présentation faite par Wikipédia du Front Islamique du Salut (FIS) qui a presque démantelé la puissante Algérie et qui est arrivé à installer le terrorisme dans l’ensemble de la zone du Sahel et pour longtemps encore. Par la même technique de dissimulation, ce groupe s’était présenté au peuple algérien au départ comme une simple ONG d’œuvres de bienfaisance. 

N’oublions pas que Hitler était élu à la suite d’une élection démocratique. Cette méprise du peuple allemand a failli faire disparaitre notre espèce de la terre. 
Voici les extraits de la description Wikipédia :  

D’abord cantonné à certains milieux universitaires, le mouvement islamiste élabore une stratégie avec comme corollaire, la conquête du pouvoir et l’instauration d’un État théocratique et totalitaire…… 

Pour ce faire, il eut recours à des actions de bienfaisance et de lutte contre la pauvreté dans le but ultime de gagner la sympathie des masses populaires…. 
Lors des élections locales de 1990, premières élections libres en Algérie, le FIS avait remporté 853 communes sur 1 539 et 32 wilayas (provinces) sur 48. 
Le 26 décembre 1991 a eu lieu le premier tour des élections législatives. Le FIS obtient 188 sièges sur 231, le FFS 25 sièges et le FLN 15 sièges, les candidats indépendants remportent 3 sièges. 

Prenant acte de la situation qui prévalait, l’armée décide le 11 janvier 1992 de pousser le président Chadli Bendjedid à la démission, et interrompt juste après les élections, de même les communes détenues par le FIS sont dissoutes et ses militants emprisonnés. Le FIS s’engage alors dans des activités terroristes contre l’État algérien et les civils qui le soutiennent, au travers de sa branche armée l’AIS (Armée islamique du salut), c’est ainsi que les premières victimes du terrorisme en Algérie furent les agents de l’État ainsi que les intellectuels et les journalistes.

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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