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Dagana – Saint-Louis et Podor : 5 milliards de Cfa investis par Counterpart dans les cantines scolaires.

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Le projet d’alimentation scolaire mis en œuvre par  l’ONG Américaine « Counterpart international » dans les départements de Dagana, Saint-Louis et Podor, a enregistré des résultats très satisfaisants. Il a été mis en place par l’ancien Représentant Résident de Counterpart International au Sénégal, Désiré Yaméogo et l’ensemble de ses collaborateurs, qui sont toujours en poste dans cette Ong. Ce projet d’alimentation scolaire dénommée Food for Education, est financé par le Département Américain de l’Agriculture (Usda) pour un coût global de 5 milliards Cfa et pour une durée de trois ans (2016/2018). Ce projet a pris fin en septembre 2018.

Aujourd’hui, les responsables de cette Ong ont jugé nécessaire de former une trentaine de formateurs  pour la démultiplication des techniques de gestion de ces cantines scolaires,  parce qu’il reviendra  aux communautés bénéficiaires de ce projet, de stocker et de gérer les vivres dans les écoles. Ce sera une manière de consolider les acquis et de prendre le relais dans de bonnes conditions.

C’est ce qui justifie une session de formation organisée, pendant deux jours, dans les locaux du Centre régional d’enseignement technique féminin et professionnel (Cretef). Pour  la sécurisation et la pérennisation du programme des cantines scolaires, il faut ainsi une bonne implication des communautés. D’où l’importance de la formation sur les techniques de gestion des  vivres dans les cantines des écoles ciblées.

À en croire le chef de division des cantines scolaires au ministère de l’Education Nationale, il faut préparer et  renforcer la capacité des communautés sur lesquelles repose la pérennisation de ces cantines scolaires.  « La formation n’est jamais de trop, on n’est jamais assez outillé, d’ailleurs c’est le rôle essentiel de l’école » a rappelé El hadj Seck. Il a longuement insisté sur l’importance des cantines dans l’amélioration du système éducatif de l’enfant. Selon lui, ce n’est plus la peine de faire un plaidoyer pour le rôle prépondérant  que jouent les cantines scolaires. « Les cantines sont des intrants de qualité, mais ce qui ressort du constat, c’est qu’on en parle peu à tous les niveaux. Or quel que soit le volume des investissements ou de formation des enseignements, si on ne tient pas compte de la santé de l’enfant qui passe nécessairement par une alimentation saine et de qualité, on aura investi dans le vide. Car si l’enfant à qui est destiné cet investissement, ne parvient pas à suivre correctement  les enseignements/ apprentissages, parce qu’il a faim, il va falloir qu’on revoie la copie. Ce qui démontre que les cantines scolaires sont nécessaires pour permettre aux enfants d’avoir les commodités au niveau de l’espace scolaire, pour bien apprendre » a déclaré M. Seck.

Il convient de rappeler que le programme Food For Education cible, a pu cibler, dans le cadre de ce projet, 270 écoles primaires et préscolaires de 9 arrondissements de la région Nord. Il s’agit des localités des départements de Podor (Cas-Cas, Saldé, Gamadji Saré, Thillé Boubacar), de Dagana (Mbane, Ronkh, Ross-Béthio, Ndiayes), Saint-Louis (Rao). Ce projet est destiné à 39.211 bénéficiaires directs, en particulier, les élèves, dont 37.376 élèves, 1295 enseignants, 270 administrateurs scolaires et 270 associations de parents d’élèves (Ape).

L’objectif de Counterpart était de réaliser un programme durable des cantines, « cet objectif ne saurait être atteint sans une stratégie large et intégrée qui associe toutes les parties prenantes et qui tient compte des besoins des communautés vulnérables». Les cantines scolaires sont reconnues par le Gouvernement comme un outil indispensable pour améliorer la fréquentation et la rétention, en particulier dans les zones les plus vulnérables, en soutenant les besoins alimentaires et nutritionnels des enfants. Elles présentent également de puissants filets de sécurité sociale permettant aux ménages vulnérables d’envoyer et de maintenir leurs enfants à l’école.

Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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