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Cyber guerre froide: «Ce sont nos vies qui sont en danger»

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Au Forum pour la cybersécurité, à Lille, le ton s’est fait plus grave, mercredi 8 septembre. Responsables politiques et militaires affichent leur inquiétude face à des « autocraties désinhibées » dont ils n’osent pas prononcer les noms. Ce qu’ils redoutent ? Une cyberguerre généralisée et incontrôlable. 

« Nous sommes dans une situation critique, estime le vice-président de la Commission européenne, Margarítis Schinás. Nos sociétés s’appuient sur un marché commun. Une attaque contre l’un d’entre nous peut tous nous déstabiliser. Notre économie est menacée. Nos approvisionnements énergétiques sont menacés. Ce sont nos vies qui sont en danger. Nous allons défendre notre mode de vie européen. » 

Si le commissaire européen grec a fait le déplacement de Bruxelles à Lille, c’est parce que la situation est grave. À ses côtés, la ministre des Armées française, des diplomates et des militaires se relaient pour tenter de définir la menace. Un « cyber Pearl Harbor » ? Une guérilla numérique ? Une nouvelle « cyber » guerre froide ? Aucune de ces formules ne satisfait pour décrire l’offensive massive et continue qui frappe l’Europe, ses institutions, ses entreprises, ses populations. Une offensive dont les auteurs ne seront jamais cités nominativement. 

La menace des « autocraties désinhibées » 

Faute de noms, la ministre des Armées française, Florence Parly, résume l’enjeu de l’affrontement : « Il y a une asymétrie entre les autocraties désinhibées et les démocraties libérales. » Elle en profite pour annoncer le recrutement complémentaire de 770 « cybercombattants » de plus d’ici 2025, en plus de 1 100 déjà prévus sur la même période, pour atteindre un total de 5 000 experts dans cette discipline. D’un côté, ceux que l’on ne nomme pas, dont tout le monde sait qu’il s’agit principalement de la Russie et de la Chine, multiplient les attaques numériques : espionnage, sabotage, déstabilisation, manipulation de l’information… 

De l’autre, des démocraties qui entendent bien s’armer pour se défendre, tout en rejetant encore et toujours d’envisager des opérations offensives. Des démocraties qui débattent de règles et de directives pour cadrer la vie numérique. « Nous parlons de faire des lois, remarque le brigadier général Martin Konertz, directeur allemand des Capacités, de l’armement et de la technologie à l’Agence européenne de défense (AED). Mais d’où vient la menace ? De l’extérieur. Nous pourrions croire que notre vision du cyber est universelle, mais ce n’est pas le cas. » 

Alors les militaires européens resserrent les rangs. Tous l’assurent : la réponse sera européenne. Et cette réponse demandera de la détermination et de la préparation. « Le plus important, c’est l’anticipation. Il faut un plan B, un plan C, ne rien garder pour acquis », explique l’amiral Javier Roca Riviero, commandant cyber adjoint espagnol. « Nous veillons à ce que chaque personne qui a des compétences en informatique puisse servir, y compris dans la réserve de l’armée, même si elles travaillent dans le civil », témoigne son homologue estonien, Mihkel Tikk. 

Nouvelle « guerre froide » ? 

« Il faut retenir les leçons de l’histoire, suggère le général Philippe Geay de Montenon, numéro deux du commandement cyber français. La Guerre froide a montré que la négociation politique n’est possible que si nous démontrons notre capacité à être capable de nous défendre. » Pour autant, l’officier, passé par les forces spéciales et le renseignement, suggère de ne pas se laisser aller à de trop faciles comparaisons : « Nous ne pouvons pas parler de nouvelle Guerre froide car cela donnerait l’impression que nous avons déjà vécu une telle situation. » 

Les différences avec l’opposition entre blocs de l’Ouest et de l’Est, des années 1950 à 1990, sont conséquentes. L’espace digital dans lequel s’affrontent les États aujourd’hui est un terrain partagé, commun, sur lequel tous les intérêts publics et privés se croisent en permanence. De simples individus y mènent des attaques contre des armées, en quête de gloire ou de profit. Les adversaires cherchent d’ailleurs parfois à se faire passer pour de tels pirates sans étendards alors qu’ils sont en train d’espionner leurs opposants. Les évidences s’effacent derrières des lignes de codes qui peuvent brouiller les pistes des enquêteurs. 

L’affrontement, ici, ne concerne pas que les militaires : les virus sont des armes qui peuvent frapper les infrastructures civiles et les bombes numériques peuvent être lâchées par des groupes criminels instrumentalisés par des États. Une seule chose semble sûre, estime l’ambassadeur français pour les Affaires numériques, Henri Verdier : « Tout se mélange. Nous avons entendu la ministre des Armées parler de protéger des PME… Il y aura des cyber-guerres. » 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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